A l’occasion d’un entretien accordé au média flamand Het Nieuwsblad, Jonas Vingegaard a évoqué ses ambitions pour les mois et les années à venir. Des années qu’il devra effectuer sans son ami Primoz Roglic, parti chez Bora-Hansgrohe sans en avoir directement alerté le Danois, de son aveu même.
Jonas Vingegaard, qui dispute actuellement le Tour du Pays Basque dans le cadre de sa préparation du Tour de France, où il brigue une troisième victoire, son grand objectif de la saison, apparaît très bien parti, lui qui a déjà remporté sept victoires dont les classements généraux du Grand Camino et de Tirreno Adriatico. De quoi laisser augurer des plus grandes choses à l’avenir.
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— le10sport (@le10sport) April 2, 2024
« Non, je n’essaie pas d’établir des records »
A l’occasion d’un entretien accordé au quotidien flamand Het Nieuwsblad, le champion danois n’a pas voulu pour autant se projeter trop loin dans le futur : « Il y a de la pression, mais je n'ai pas le sentiment qu'elle augmente. Je peux bien le gérer aussi. D'ailleurs, ce n'est pas ce sur quoi je travaille. Pour moi, le cyclisme est une question de plaisir et de victoire. Je ne pense pas que toutes ces autres choses soient importantes. J'ai 27 ans, mais j'ai l'impression de vieillir, haha. J'espère que j'ai encore de belles années devant moi, mais non, je n'essaie pas d'établir des records. J'espère que je pourrai décrocher ma troisième victoire sur le Tour cet été et peut-être ensuite en remporter une quatrième. J'en suis encore loin, je me concentre sur ici et maintenant. Cela ne sert à rien de penser loin en avance ».
« Je comprends pourquoi Primoz est parti »
Une chose est sûre pour Vingegaard, c’est qu’il ne peut plus compter désormais sur l’aide de son ami et désormais ex-coéquipier Primoz Roglic, qui compte parmi ses adversaires pour le maillot jaune depuis sa signature au sein de la Bora-Hansgrohe. Une signature que Jonas Vingegaard aura apprise de la bouche de sa direction sportive, et non du Slovène lui-même, malgré la relation de proximité qu’ils entretiennent. « Il ne me l’a pas dit personnellement, je l’ai appris de l’équipe », a confirmé Vingegaard au Het Nieuwsblad, avant d’ajouter : « Suis-je en colère qu'il ne me l'ait pas dit en face ? Non, il devait avoir ses raisons. D'une certaine manière, cela semble étrange que Primoz soit parti, mais si je suis honnête, je comprends pourquoi il est parti. Il aura plus d'opportunités dans une autre équipe. Ce sera intéressant maintenant que nous ne roulons plus ensemble, mais face à face ».