Soucieux de monter plus doucement en forme pour arriver avec un maximum de fraîcheur sur le Tour des Flandres et Paris-Rouaix, Wout Van Aert a été largement dominé par Van der Poel dans les cyclo-cross. Après sa première victoire face à son rival ce week-end, le champion belge a reconnu que cela n’avait pas été facile à vivre…
Wout Van Aert, qui a changé sa préparation cette saison, beaucoup moins dense en cyclo-cross pour arriver plus tard en forme et garder un maximum de fraîcheur pour ses grands objectifs du début de saison, à savoir le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, lui qui avait tendance à trop en faire avant et à arriver déjà un peu fatigué sur ses échéances, a remporté son premier cyclo-cross face à Mathieu Van der Poel cette saison lors de la treizième manche de la Coupe du monde à Benidorm.
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— le10sport (@le10sport) January 17, 2024
Il était prévu qu’il soit dominé par Van der Poel dans les cyclo-cross mais…
Alors que le champion belge avait été systématiquement dominé, pour ne pas dire écrasé, par son rival hollandais lorsqu’ils s’étaient affrontés ces dernières semaines, ce succès vient montrer que le plan commence à porter ses fruits, sa forme apparaissant en ascendance progressive, comme souhaitée par son entraîneur Mathieu Heijboer.
« Cela n’a pas toujours été facile à digérer »
Mais aussi, et surtout, ce succès à Benidorm vient rassurer Wout Van Aert, qui commençait à douter devant ses défaites répétées face à Van der Poel, quand bien même il savait qu’elles étaient normales au vu de son changement d’entraînement. Dans des propos rapportés par Het Laatste Nieuws, le champion belge a avoué qu’il a un temps été perturbé par la domination totale de son rival hollandais : « Cela n’a pas toujours été facile à digérer. Je devais me poser et y réfléchir cinq minutes afin de me rappeler d’où je venais. Je suis assez honnête pour admettre qu’il n’a pas toujours été facile de mettre les attentes de côtés, et de continuer à regarder la situation dans son ensemble J’avais vraiment besoin de repos pour monter sereinement en forme, sans pression. Si vous affrontez le meilleur coureur du monde, il ne faut pas penser que vous pouvez simplement relever le défi avec trois ou quatre semaines d’entraînement en moins. Tout le monde a vu le niveau atteint par Mathieu. On peut vouloir et espérer beaucoup, mais il n’y a pas de contes de fées. C’était la logique même que je ne puisse pas rivaliser avec Mathieu ». Désormais rassuré de voir sa forme décoller, Van Aert va pouvoir s’atteler sereinement à la préparation de ses grands objectifs du printemps. Avec la fraîcheur en plus.