Largement dominé par Tadej Pogacar lors du dernier Tour de France, Jonas Vingegaard a pu constater l’écart qui l’a séparé du leader slovène. Mais le champion danois se croit capable de lutter à nouveau pour le jaune. Et pour cela, il avance une explication précise. Est-elle valable ? Réponse.
L’an dernier, Jonas Vingegaard a logiquement été marqué par la domination de Tadej Pogacar sur le Tour de France, qu’il a terminé deuxième à plus de six minutes du leader slovène. Fatalement, un tel écart, quand bien même le champion danois avait vu sa préparation lourdement perturbée par sa terrible chute au Tour du Pays Basque, a laissé des traces dans le mental du champion danois, comme dans sa confiance.
Cyclisme - Tour de France : « Vingegaard ne doit pas pouvoir dormir », les mots forts du boss de Pogacar https://t.co/8WMUyBgFqo pic.twitter.com/elWrm8e8on
— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
Vingegaard avance une explication précise sur sa défaite face à Pogacar
Logiquement, au sein de l’équipe Visma-Lease A Bike, comme du côté de Vingegaard lui-même, on essaie de trouver des raisons d’espérer et des arguments pour se convaincre qu’il est encore en mesure de prendre le dessus sur l’ogre slovène. A la fin du mois de novembre, à l’occasion d’un entretien accordé à la télévision danoise TV2, Jonas Vingegaard avait ainsi lancé une explication à ses difficultés face à son rival, dans des propos rapportés par eurosport.fr : « Je n’étais pas aussi explosif que d’habitude, parce que j’avais perdu beaucoup de masse musculaire. Même dans les montées plus longues, je ne pouvais pas développer les mêmes watts qu’avant ma chute. Je n’ai pas encore repris tout à fait ma masse musculaire. On travaille encore là-dessus, l’entraînement se passe bien. C’est prometteur pour la saison prochaine ».
Son argument tient-il la route ?
Que faut-il penser de l’argument développé par Vingegaard ? Vraie explication ou chimère mise en avant pour se donner une raison d’espérer ? A l’analyse, l’argument apparaît pertinent. Compte tenu du temps qu’il a passé à l’hôpital allongé, de son temps d’éloignement du vélo aussi, il est évident que le leader danois a dû beaucoup perdre en masse musculaire. Et à son retour, compte tenu des échéances courtes qu’il devait gérer pour être prêt pour le Tour, il n’a pas pu travailler véritablement sur la force. Et au final, cela a fatalement joué dans le manque de watts qu’il a été capable de développer sur les routes du Tour de France.