Lancer Armstrong a littéralement explosé lors de la première étape de haute montagne. Le septuple vainqueur du Tour est arrivé avec près de 12 minutes de retard sur Andy Schleck. Une page est définitivement tournée.
Honnête, Lance Armstrong n’avait pas caché ses ambitions sur ce Tour de France. Même à près de 39 ans. Les premières indications de cette édition étaient plutôt encourageantes avec un bon prologue, un passage intéressant sur les pavés et une étape de moyenne montagne passée avec les meilleurs. Mais ce dimanche, le Tour s’élançait pour sa première étape de haute montagne. En plus des difficultés du jour, le Texan n’a pas été aidé par une lourde chute avant la montée de la Ramaz. «J’étais bien au début. Je me sentais fort mais il y a eu ce rond-point. Je suis tombé assez fort. Après, c’était difficile de se remettre et c’est allé en s’empirant», a commenté Armstrong à son arrivée au micro de France 2.
Tellement en empirant que l’Américain a «bâché» avant la dernière difficulté vers Avoriaz. Le septuple vainqueur du Tour s’est contenté de terminer sur un tempo correct dans un groupe où il a côtoyé le maillot jaune déchu, Sylvain Chavanel, ou encore le champion de France, Thomas Voeckler. Avec près de 12 minutes lâchées sur Andy Schleck, Armstrong sait qu’il n’a plus grand-chose à attendre : «C’était une très mauvaise journée. Mon Tour est fini mais je ne vais pas me plaindre. Je vais essayer de profiter de la suite de la course et je vais soutenir l’équipe.» Armstrong, désormais 39e au général, va donc se muer en coéquipier pour le seul RadioShack à ne pas avoir explosé ce dimanche, Levi Leipheimer, 8e au général à 2’14 de Cadel Evans.