NBA : «Je l’ai détesté», une légende se lâche sur Tony Parker
Hugo Chirossel

Ce samedi, Tony Parker va écrire une nouvelle page de l’histoire du sport français. L’ancien meneur des Spurs s’apprête à être introduit au Hall of Fame de la NBA, une première pour un joueur tricolore. Il ne sera pas le seul, puisque son ancien entraîneur à San Antonio, Gregg Popovich, va lui aussi y faire son entrée. Avant cela, le légendaire coach de San Antonio a évoqué sa première rencontre avec Tony Parker.

« J'en suis très fier. J'ai toujours pris très au sérieux le rôle d'ambassadeur du basket-ball français ou du sport français, pour montrer aux Américains qu'on peut jouer au basket-ball. » Dans un entretien accordé à AndscapeTony Parker a confié sa fierté d’avoir ouvert la voie vers la NBA, avant de faire son entrée au Hall of Fame. Le quadruple champion NBA (2003, 2005, 2007, 2014) va devenir le premier Français de l’histoire à intégrer le panthéon du basket américain.

Comme Parker, Popovich va entrer au Hall of Fame

Il ne sera pas le seul, puisque Dwyane Wade, Pau Gasol et Dirk Nowitzki vont eux aussi entrer au Hall of Fame de la NBA ce samedi. Tout comme Gregg Popovich, bien que ce dernier soit encore en poste. Tony Parker a évolué pendant 17 ans sous les ordres du légendaire entraîneur des Spurs. Ce dernier a d’ailleurs raconté ses impressions après avoir rencontré son ancien meneur pour la première fois lors d’un entraînement.

« J'ai dit que je ne voulais pas de lui »

Et le moins que l’on puisse dire est que Tony Parker ne lui avait pas fait une forte impression : « Je l'ai détesté. J'ai dit que je ne voulais pas de lui. C'est une mauviette. Il n'est pas agressif. Il n'aime pas le contact, il a 19 ans et je ne veux pas le voir », a déclaré Gregg Popovich en conférence de presse, dans des propos relayés par ESPN. Après un appel de l’agent de l’ex-international français, l’entraîneur âgé de 74 ans, qui a récemment prolongé pour cinq saisons supplémentaires avec les Spurs, a finalement donné une deuxième chance à Tony Parker, qui a fini par le convaincre. « Le reste appartient à l’histoire », a ajouté Gregg Popovich.

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