Basket - NBA : Houston raconte le casse-tête pour l'arrivée de Westbrook
Th.B.

Manager général des Rockets, Daryl Morey s’est longuement livré sur le trade de Russell Westbrook qu’il a cru qu’il ne se réaliserait jamais pendant cette intersaison.

Dans la foulée de l’impressionnante collaboration qui a vu le jour le 5 juillet dernier aux Los Angeles Clippers entre Kawhi Leonard et Paul George, Houston s’est mis au travail pour pouvoir rivaliser avec les puissances qui naissaient à l’Ouest, notamment chez les Lakers pour ne citer qu’eux. GM des Rockets, Daryl Morey s’est mis en tête de recruter Russell Westbrook en échangeant Chris Paul en retour à l’Oklahoma City Thunder. Un deal compliqué qui aurait pu ne jamais se faire sans une troisième franchise dans l'opération selon Morey, qui est cependant parvenu à ses fins. 

« J’ai prévenu mes supérieurs que ça n’allait pas se faire, et c’est ce que je pensais »

« La plupart des échanges se font lorsque vous essayez de savoir ce que la partie adverse essaie de faire. J’ai compris ce qu’ils essayaient de faire, et j’avais l’impression que ça pouvait coller. Finalement, ça ne semblait pas coller entre les deux parties. J’ai prévenu mes supérieurs que ça n’allait pas se faire, et c’est ce que je pensais. Je pensais que les pièces ne s’emboîtaient pas. C’est pour ça qu’il fallait un échange en triangle. D’autres équipes pourraient s’impliquer davantage et avoir des éléments qui collaient mieux. Le plus important pour nous était d’être certains que nos premiers tours de Draft restants restaient transférables car on essayait de tout mettre sur la table. Nous n’allions pas les abandonner. (…) Il y a eu des concessions de dernière minute des deux côtés. Il y avait beaucoup de discussions. J’ai détesté cet appel. Je pense qu’il l’a encore plus détesté que moi (NDLR Chris Paul). C’était tellement un super joueur pour nous. Avec lui, on n’était pas loin de gagner le titre », a déclaré Daryl Morey pour le Houston Chronicle avant de dévoiler l’impatience de James Harden pour que le deal aboutisse. « A un moment, il m’a demandé : « Pourquoi ça prend autant de temps ? » Je lui ai répondu : « Mon pote, ton transfert m’avait pris cinq mois ». a confié le manager général des Rockets dans des propos retranscrits par BasketUSA.

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