Brest Poyet : « Sil faut partir, je le ferai »
La rédaction

Romain Poyet fait partir des joueurs en fin de contrat. Brest ne lui a rien proposé et il peut dès maintenant choisir sa prochaine destination. Vous serez libre au mois de juin. Comment vivez-vous cette situation ? Franchement, je ne me prends pas du tout la tête avec ça. J’essaye de prendre un maximum de plaisir sur le terrain et de profiter. Je vis les meilleurs moments de ma carrière. C’est clair que j’ai quelques incertitudes et ce n’est jamais facile quand vous avez de la famille et des enfants. Certains pourraient gamberger mais ce n’est pas mon cas. Je suis déjà content de ce qui se passe pour moi et je ne me projette pas trop. C’est un état d’esprit rare… Je me suis souvent fait du souci dans ma carrière, j’ai régulièrement privilégié la sécurité. Cette fois, je ne me prends plus la tête, je suis déjà tellement content de faire ce métier. J’essaye de ne penser qu’au foot sinon je vais me faire des nœuds dans la tête. On va dire que j’ai atteint la sagesse (rires). Je suis conscient de mes qualités et de mon niveau, je pense être assez objectif et j’espère retrouver quelque chose. J’espère poursuivre en Ligue 1. Avec Brest, c’est encore possible ? Brest n’avance pas avec les joueurs qui sont en fin de contrat parce que les moyens sont limités. Avez-vous déjà des contacts ? Mon agent fait son travail. Il contacte des clubs et il me dit qu’il a des retours positifs. Pour le moment je n’ai pas de proposition de contrat, mais cela pourrait venir. Moi, je me sens très bien à Brest, mais s’il faut partir, je le ferai. Vous pouvez déjà signer pour votre prochain club. Si une offre se présente, comment réagirez-vous avec Brest ? J’irai voir le coach. C’est le minimum de respect à avoir. Je demanderai son avis à Alex Dupont et puis voilà. Après, le club de Brest sait bien qu’on peut déjà signer ailleurs depuis le 1er janvier, c’est à eux de voir. Vous comprenez la position de Brest qui n’a fait aucune proposition à ses joueurs en fin de contrat, n’êtes-vous pas déçus ? Je comprends la réalité économique. Mais par les temps qui courent, si j’ai une bonne proposition je n’hésiterai pas non plus à y aller. C’est vrai que nous sommes beaucoup dans ce cas-là. Je n’ai pas envie d’étaler mes états d’âme dans la presse, mais j’ai forcément un ressentiment parce que j’ai tout connu ici en quatre ans et demi. Je me sens bien à Brest, je le répète, mais il y a des enjeux économiques pour le club. Je sais que ce métier est comme cela mais ça ne m’empêchera pas de donner le maximum pour Brest à chaque match.

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