Alors qu’il disputera son premier Grand Chelem avec son nouveau coach, Novak Djokovic s’est comparé à Andre Agassi.
Novak Djokovic et Andre Agassi ont un gros atome crochu. Pour son entrée en lice à Roland-Garros (contre Marcel Granollers, lundi 11 heures), l’ogre serbe sera accompagné d’un nouvel homme fort, Andre Agassi. Comme il l’avait lui-même annoncé, il souhaitait être coaché par un grand nom. En s’attachant les services de l’ancien numéro un mondial américain,Novak Djokovicn’a pas menti. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe, l’actuel dauphin d’Andy Murray, au classement ATP, s’est comparé à Andre Agassi.
« Agassi n’aimait pas le tennis, il avait le sentiment qu’on le forçait à jouer »
« On a eu tous les deux des difficultés dans nos chemins, qui sont uniques. On a tous le deux dû faire face à l’adversité. Des adversités différentes, mais des adversités pour surmonter les challenges et devenir ce à quoi on aspirait. Je vais vous dire où je vois de la ressemblance. Pendant la grande majorité de sa carrière, il a travaillé en pensant que gagner sur le court était la seule chose qui le satisfasse et le rende heureux. Mais il ne l’était pas. Il a très bien décrit ça en disant qu’il n’aimait pas le tennis, qu’il avait souvent eu le sentiment qu’on le forçait à jouer, qu’il se sentait vidé par le fait de jouer pour quelque chose d’autre que ses propres aspirations. Peut-être que je ne ressens pas exactement ce même genre de feeling mais (il appuie sur le mais) je peux m’y référer. Moi aussi, durant des années, j’ai basé ma joie sur le fait de gagner un match de tennis. Toute ma vie, mon environnement, les gens autour de moi, ont sacrifié leur énergie pour moi afin que je maximise mon potentiel et devienne le meilleur joueur du monde. Et c’est arrivé, et j’en suis très fier. Mais je réalise aussi que je me battais trop sur le tennis et ses succès comme une source de joie et de paix intérieure. Mais à la fin, ce n’est pas vrai, en tout cas dans ma manière de penser. Ce n’est pas le bon état d’esprit », a-t-il développé.