Tennis : Nadal lâche une grosse révélation sur sa santé
Benjamin Labrousse

Après avoir connu une année cauchemardesque en 2023, Rafael Nadal a fait son grand retour en 2024. S’il a rapidement dû déclarer forfait pour l’Open d’Australie, l’Espagnol espère être de retour pour Roland-Garros. Récemment, l’ancien numéro un mondial s’est confié sur un sujet peu évoqué au sein de sa carrière : l’importance de la santé mentale.

Le Taureau de Manacor bientôt de retour ? Après avoir retrouvé des sensations en début d’année à l’occasion de l’ATP 250 de Brisbane, Rafael Nadal espérait pouvoir disputer celui de Doha, qui commencera ce lundi 19 février. Malheureusement, la légende a déclaré forfait : « Cela va être très juste pour Doha. Je prendrai ma décision sans doute à la dernière minute. J'ai eu quelques gênes ces dernières semaines et je suis un peu limite. À ce stade de ma carrière, chaque contrecoup a d'énormes répercussions sur le plan tennistique et physique, mais aussi psychologique », déclarait Nadal à la Sexta en début de semaine.

« Il ne m'en reste plus beaucoup à jouer »

A l’occasion de cet entretien, Rafael Nadal évoquait également sa potentielle fin de carrière : « Peut-être que je serai en bonne santé dans trois mois, que j'en profiterai et que je voudrais continuer au-delà de 2024, mais au vu de mes antécédents, c'est difficile d'envisager ce scénario. Ce que je ressens, c'est qu'il ne m'en reste plus beaucoup à jouer ». Un dernier tour de piste pour l’Espagnol à Roland-Garros ? Ou bien aux Jeux Olympiques ? Possible. Dans tous les cas, Nadal semble avoir subi des derniers mois très compliqués à gérer sur le plan psychologique.

« C’est une avancée que les gens aient la tranquillité d’esprit de pouvoir en parler »

« Je n’ai jamais eu de problème pour en parler, mais je suis allé chez un psychologue à deux étapes différentes de ma vie, pour deux problèmes différents que j’avais », a lâché Rafael Nadal pour la Sexta. « Si vous avez mal à la jambe, vous allez bien chez le médecin. C’est peut-être un sujet plus tabou, mais je le perçois comme quelque chose de normal et de naturel, c’est juste une autre partie du corps, et je dirais même la plus importante. C’est une avancée que les gens aient la tranquillité d’esprit de pouvoir en parler. J’avoue que comme je l’ai toujours eue, cela ne me semble pas nouveau ».

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