Facile vainqueur de Radek Stepanek au premier tour de l’US Open, Gilles Simon est revenu sur son rôle de cinquième homme au sein de l’équipe de France de Coupe Davis, alors que les Bleus iront défier la Croatie du 16 au 18 septembre.
Il n’avait plus affronté Radek Stepanek depuis 2009, et pour leurs retrouvailles sur les courts de l’US Open, Gilles Simon (31 ans, 31e) n’a fait qu’une bouchée du Tchèque de 37 ans, classé au 113e rang mondial. Le Français n’aura passé qu’un peu moins de deux heures (1h51) pour expédier le vétéran tchèque en 3 manches (6-3, 6-1, 6-4) et se hisser au deuxième tour. Un stade où il sera opposé à l’Italien Paolo Lorenzi (34 ans, 40e). Interrogé sur l’équipe de France de Coupe Davis alors que se profile la demi-finale en Croatie (du 16 au 18 septembre), le Niçois s’est exprimé sur son rôle d’homme de l’ombre, le « cinquième » joueur qui, du banc, encourage et conseille ses partenaires.
« J'essaye juste de faire mon maximum à la place qui est la mienne »
« J'essaye juste de faire mon maximum à la place qui est la mienne. Je ne vous cache pas que ce n'est pas mon objectif d'être cinquième, ce n'est pas toujours agréable, et je crois que je suis celui qui l'a fait le plus souvent. Je pense qu'a ce moment-là (face à la République Tchèque, NDLR), c'était mon rôle d'apporter le plus possible. Jo-Wilfried Tsonga avait beaucoup de mal sur le terrain, il avait été très courageux, car il avait eu des matchs très difficiles, avec des sensations qui n'étaient pas bonnes. Il perd en cinq sets le premier match, et le second, il renverse un match en quatre sets. J'ai déjà joué et regardé, et je sais comment il est, donc j'ai voulu l'aider le plus possible », a ainsi expliqué Gilles Simon dans des propos recueillis par Tennis Actu.