Survolant les tournois sur dur, Roger Federer va faire son retour sur terre battue après trois ans d’absence, ce qui l’amène à douter sur ses capacités à réaliser les mêmes prouesses que sur dur.
« Ce qui compte le plus pour moi ? Gagner des tournois, parce que retrouver la place de N°1 mondial va être très difficile ! ». Confiait Roger Federer en marge de sa finale au Masters 1000 de Miami qu’il a finalement remportée en surclassant John Isner en deux sets dimanche (6-1, 6-4). Grâce à ce sacre, le Suisse a gagné une place au classement ATP et figure désormais au pied du podium derrière Alexander Zverev, Rafael Nadal et Novak Djokovic. Mais le plus dur reste à venir pour Federer, conscient de l’épreuve qui l’attend alors que la saison de terre battue va débuter, lui qui n’a plus joué sur cette surface depuis le tournoi de Rome en 2016.
« Honnêtement, je n’ai aucune attente et il va falloir récréer de la confiance sur cette surface »
« Pour être honnête, je ne suis pas très confiant avant d’entamer cette saison sur terre. Tout simplement parce que je ne me rappelle plus vraiment comment on glisse sur terre ! Je n’ai pas donné un coup sur terre l’an dernier, j’ai fait deux jours il y a deux ans et il y a trois ans, à Monaco et à Rome, je ne m’étais pas senti très bien. Honnêtement, je n’ai aucune attente et il va falloir récréer de la confiance sur cette surface. Mais le fait de sortir d’un très bon mois sur dur, d’avoir gagné ici, m’ôte un peu de pression. Je veux vraiment jouer cette saison, pas de façon relax, mais en me disant simplement : « Allons-y, on se prépare bien et on verra » ». a confié Roger Federer dans des propos rapportés par L’Equipe.