XV de France : Un nouveau problème est annoncé pour Antoine Dupont
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Blessé du jeudi, Antoine Dupont a été opéré après sa fracture maxillo-zygomatique. Son retour est espéré pour le quart de finale contre les Sud-Africains, probablement. Et d'ailleurs, Brad Barritt, ancien des joueur des Springboks souhaite également voir le capitaine du XV de France sur le terrain. Mais il note également quelques problèmes.

Sorti sur blessure contre la Namibie jeudi, Antoine Dupont souffre d'une fracture maxillo-zygomatique qui va lui faire rater le match contre l'Italie. Reste désormais à savoir s'il sera de retour pour le quart de finale qui se disputera selon toute vraisemblance contre l'Afrique du Sud. Brad Barritt, qui a connu la même blessure qu'Antoine Dupont, estime que c'est possible, mais il précise surtout que le demi de mêlée français peut être handicapé pour d'autres raisons que la consolidation de l'os, à l'image d'un possible gonflement de la joue.

«Il faut ensuite que la joue ne soit plus enflée»

« Antoine est un tel joueur de rugby que tout le monde souhaite qu'il participe à la phase finale, même ses adversaires ! Selon moi, en effet, la fracture de la pommette n'est pas le principal problème, l'opération permet vraiment de consolider ça. Il faut ensuite que la joue ne soit plus enflée. Mais chaque cas est particulier et le plus important, avant de prendre la décision de remettre le joueur sur le terrain, c'est d'être sûr de ne pas exposer son cerveau », explique l'ancien joueurs des Saracens pour L'EQUIPE, avant de décrypter la blessure qu'il avait connue, quasiment la même que celle d'Antoine Dupont.

Brad Barritt revient sur sa blessure

« Physiquement, je me sentais bien car les opérations avaient été effectuées sous anesthésie locale pour éviter les médicaments lourds que le corps met du temps à éliminer. Mais j'étais un peu anxieux, bien sûr. On avait parlé de protéger mon visage et après la première opération, j'avais utilisé un masque en plastique, assez dur, mais je l'avais gardé une seule séance car il y avait de la buée, je respirais moins bien et je n'arrêtais pas d'y penser (...) Ma joue n'avait pas du tout été entaillée, contrairement à la fois précédente où j'avais eu des points de suture. Et la pose des plaques s'effectue depuis l'intérieur de la bouche. Contre le Leinster, j'avais pu jouer quatre-vingt minutes sans problème », ajoute Brad Barritt.

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