En juillet dernier, deux joueurs du XV de France ont vu leur vie basculer. Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été accusés de viol par une femme de nationalité argentine, suite à une soirée passée en boîte de nuit. Un non-lieu est en train d’être discuté par le parquet de Mendoza et tant qu’il n’aura pas été prononcé, les deux joueurs ne porteront plus le maillot des Bleus.
Réélu à la tête de la FFR, Florian Grill va prendre le taureau par les cornes. Terminées les troisièmes mi-temps en cours de compétition, place désormais à la discipline : « De manière plus concrète, dans le plan de performance renforcée, l'hygiène de vie tiendra une place importante. Ça doit faire partie de la vie de sportif de haut niveau. Il y a aura des mesures, des contrôles et des sanctions. Nous allons laisser la primauté à Fabien Galthié pour en parler à ses joueurs et à son staff et nous communiquerons en suivant. »
Pas de non-lieu, pas de sélection
Dans une interview accordée au Midi Olympique, Florian Grill, fraîchement réélu à la tête de la FFR, est revenu sur les cas Auradou-Jegou. Que se passera-t-il s’ils un non-lieu est prononcé ? « Nous avons été très clairs avec Jean-Marc Lhermet (vice-président de la FFR) : tant que le non-lieu n'est pas prononcé, les deux joueurs ne peuvent pas être sélectionnés. Après, pour être retenu en équipe de France, il faut être performant sur le terrain. Ça, c'est au sélectionneur d'en juger. Mais il y a donc deux préalables. »
Et en cas d’appel ?
S’il y a un non-lieu mais que la victime décide de faire appel, la situation d’Hugo Auradou et Oscar Jegou sera-t-elle différente ? « Nous n'avons pas encore réfléchi à la question. Nous nous consulterons avec Jean-Marc Lhermet le moment venu. » Le verdict sera connu le 25 octobre prochain.