Ce joueur du XV de France l’avoue : «Quand j’étais petit, je supportais les All Blacks»
Romain Amalric -
Journaliste
Journaliste depuis 20 ans, je suis homme de terrain de Canal+ sur le Top 14 et la ProD2 et correspondant pour Radio France

Pour certains joueurs de l’équipe de France, jouer contre la Nouvelle-Zélande a une saveur très particulière. Notamment pour les joueurs originaires des îles du Pacifique qui ne cachent pas avoir été supporter des All Blacks dans leur passé.

Cette équipe de France est un symbole de mixité. En témoigne, par exemple, le contingent de Polynésiens dans le groupe. Ils représentent plus de dix pour cent de l’effectif. Et pour ces joueurs-là, l’affrontement face aux All Blacks ce vendredi soir au Stade de France a une résonance forte. C’est ce que confirme Sipili Falatea ce mardi devant la presse : «Ça fait bizarre de jouer contre les All Blacks, parce que pour nous les Néo-Zélandais, ce sont les confrères des îles, explique le pilier droit des Bleus. Et c’est excitant de se frotter à nos confrères. De savoir qui sera le plus fort de la Polynésie. Ce sera excitant et amusant».

Face au Haka qu'il faisait enfant

Vendredi, les îliens tricolores feront face au Haka qu’ils exécutaient en s’amusant lorsqu’ils étaient plus petits. «Quand j’étais petit, j’étais supporter des All Blacks, avoue Falatea qui a grandi à Wallis-et-Futuna. Vu qu’on est à côté, et qu’on se ressemble, quand on était là-bas, on était nombreux à supporter les All Blacks. Mais en venant jouer et vivre en France, ça a changé». Ainsi Sipili Falatea, comme son neveu Yoram Moefana, probablement titulaire vendredi, sera honoré de défier la Nouvelle-Zélande. Avec pour espoir de battre cette équipe All Black qu’ils ont aimé quand ils étaient enfants.

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