«La santé, ce n’est rien» : Antoine Dupont blessé, il réclame fermement son retour !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Opéré pour réparer sa fracture maxillo-zygomatique, Antoine Dupont entame une course contre-la-montre alors que le XV de France disputera son quart de finale le 14 ou 15 octobre prochain. Le maître à jouer des Bleus sera-t-il apte à temps ? Vincent Moscato estime en tout cas que sa présence ne se discute pas. 

Après son opération ce vendredi 22 septembre pour réparer sa fracture maxillo-zygomatique suite à son choc avec Johan Deysel lors de France-Namibie (96-0), Antoine Dupont est dans le flou pour son retour sur les terrains. Le maître à jouer est d’ores et déjà forfait pour le dernier match de la poule A contre l’Italie et ambitionne de revenir pour les quarts de finale le 14 ou 15 octobre. Alors que certains spécialistes se montrent dubitatifs sur la possibilité de voir l’international tricolore revenir à temps, Vincent Moscato estime de son côté que sa présence ne se discute pas.

« Il faut insister »

« Bien entendu qu’il faut insister, déjà pour le gamin, il veut insister. Évidemment que tout le monde veut qu’il joue, mais lui, il donnerait sa vie pour faire un quart de finale de Coupe du monde pour peut-être être champion, c’est ce qui compte le plus pour un sportif. C’est lui qui veut jouer, il faut lui donner le maximum de chances et d’atouts pour qu’il puisse jouer numéro neuf, estime Vincent Moscato sur RMC. Prudent ou pas prudent ? S’il se repète, il se repète, on ne lui arrachera pas la tête ce n’est pas grave. Mais il faut qu’il joue. »

« S’il est K.O, ce n’est pas grave »

« Que tu prennes les Irlandais ou les Boks, on a le quart de finale le plus dur depuis la création de la Coupe du monde de rugby pour un pays hôte. C’est comme ça, mais il faut à tout prix qu’il joue, poursuit l’ancien international. Il faut aller au bout du truc, la santé du joueur ce n’est rien, s’il fait un K.O, ce n’est pas grave. S’il se fracture, ce n’est pas très grave, nous on s’est parfois fracturé pour 5.000 francs par mois, donc ce n’est pas très grave pour une Coupe du monde. C’est tellement important dans la vie d’un joueur. »

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