Jegou et Auradou de retour en France, la FFR sort du silence
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Voilà une nouvelle qui a dû donner le sourire à Oscar Jegou, Hugo Auradou et leurs proches. En effet, bloqués en Argentine depuis de longues semaines maintenant suite à des accusations de viol aggravé, les deux joueurs du XV de France ont obtenu le feu vert de la justice argentine pour revenir en France. Une nouvelle à laquelle la FFR a réagi.

Oscar Jegou et Hugo Auradou avaient un rendez-vous important ce mardi face à la justice argentine. Accusés de viol aggravé depuis la tournée du XV de France en Argentine, les deux joueurs de rugby avaient été arrêtés et même incarcérés dans une prison argentine. Remis en liberté conditionnelle par la suite, Oscar Jegou et Hugo Auradou n’avaient toutefois pas la possibilité de revenir en France. C’est désormais le cas. En effet, ce mardi, la juge Eleonora Arenas a annoncé la fin de cette liberté conditionnelle et même si l’enquête est toujours en cours, le joueur de La Rochelle et celui de Pau peuvent désormais regagner le territoire français. Ce qu'ils feront dans les heures à venir.

« La Fédération Française de Rugby accueille avec satisfaction la décision du parquet argentin »

Rapportée par Rugbyrama, la FFR a réagi à cette nouvelle avancée dans l’enquête contre Oscar Jegou et Hugo Auradou. La Fédération française de rugby a alors annoncé : « La Fédération Française de Rugby accueille avec satisfaction la décision du parquet argentin autorisant le retour en France, auprès de leurs proches et de leurs clubs, de ses deux internationaux Hugo Auradou et Oscar Jegou ».

« Une nouvelle avancée vers la vérité judiciaire des faits »

« Comme elle l'a exprimé depuis le premier jour, la Fédération Française de Rugby a souhaité écouter la plaignante, mais aussi rappeler sans cesse la présomption d'innocence des deux joueurs qui ont toujours clamé leur innocence, tout en faisant confiance à la justice argentine. La décision de ce jour est une nouvelle avancée vers la vérité judiciaire des faits. La FFR, dans l'étroite collaboration engagée avec les clubs de Pau et de La Rochelle, continuera d'accompagner les joueurs, et ne s'exprimera pas davantage sur la procédure en cours », a-t-on également pu lire dans ce communiqué.