Rugby : «Un coup de pied au c**», le nouveau craquage d’Urios
Arnaud De Kanel

En déplacement sur la pelouse de Jean-Dauger, l'ASM s'est inclinée contre Bayonne lors de la 15ème journée de Top 14. La forteresse basque n'est toujours pas tombée et Christophe Urios n'en voulait pas particulièrement à ses joueurs. L'Entraineur de Clermont regrette surtout d'avoir laissé échapper le bonus. 

Deux semaines après un beau succès face au LOU, l'ASM a chuté pour la reprise du Top 14. Les Clermontois sont tombés sur la pelouse de Bayonne, toujours invaincue à domicile. En conférence de presse, Christophe Urios a déploré la perte du bonus défensif, un point qui aurait permis à l'ASM de rester dans le top 6. 

«Ça n'a pas marché donc on va se remettre au boulot lundi»

« C'était un match de reprise, on savait qu'il fallait faire le moins d'erreurs possible mais on en a trop fait pour pouvoir gagner même si pendant soixante-cinq minutes on était dans la partie. Sur la première mi-temps notre jeu au pied n'est pas assez long, il y a quelques erreurs qui nous maintiennent chez nous. En deuxième période, il y a des situations en zone de marque où on doit tuer le match... Ensuite on s'énerve et on fait des fautes comme assez régulièrement à l'extérieur même si je pense que nous avons été solides. Ça n'a pas marché donc on va se remettre au boulot lundi », a regretté Christophe Urios dans des propos relayés par Rugbyrama. Le manager clermontois hésite entre deux expressions pour qualifier cette défaite, dont une bien à lui. 

«Un coup d'arrêt ou un coup de pied au cul»

« Je ne sais pas si c'est un coup d'arrêt ou un coup de pied au cul... Ce n'est pas facile de venir gagner à Bayonne, ils sont invaincus. Ce que je regrette profondément c'est qu'on reparte avec rien. Si nous avions pris ce point de bonus nous serions restés dans le top 6. Nous n'avons pas réussi à le faire et on ne peut s'en prendre qu'à nous-même. Je le dis depuis le début de la saison, nous ne sommes pas bons dans les vingt dernières minutes. À la fin du match, on sort du cadre », a ajouté Christophe Urios

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