Rugby - Top 14 : Les vérités de Dan Carter après les accusations de dopage à son égard !
An.B.

Accusé de dopage avec deux de ses coéquipiers du Racing 92 suite à l’affaire des corticoïdes, Dan Carter s’est livré pour la première fois sur cette affaire qui a suscité un énorme tollé médiatique.

L’affaire des corticoïdes impliquant trois stars du Racing 92 aura secoué comme il se doit la planète rugby et le sport français. Premièrement parce qu’elle concerne le club champion de France en titre, mais surtout parce qu’elle concerne trois stars de ce sport que sont Joe Rococko (68 sélections avec les All Blacks), Juan Imhoff (35 sélections avec l’Argentine) et surtout Dan Carter, élu meilleur joueur du monde en 2015. Finalement, les trois joueurs et le club francilien ont été relaxés par la Commission réunie par la Fédération Française de Rugby. Dan Carter est revenu pour la première fois sur cette affaire.

« La manière dont s’est déroulée cette histoire a été décevante »

« Je n’ai pas été surpris d’être blanchi par la FFR. Nous savions que nous n’avions rien fait de mal et qu’elle serait la réponse. Mais la manière dont s’est déroulée cette histoire a été décevante, avec tout ce qui est sorti dans la presse. Des informations confidentielles ont fuité. C’est dur de devoir se défendre quand on n’a rien fait de mal. Vous savez, je tiens mon intégrité et celle de mon sport en haute estime. Je respecte les autorités qui aident à maintenir notre sport propre. C’est bien d’avoir reçu la décision, de pouvoir avancer et faire ce que j’aime, c’est-à-dire jouer au rugby. Quand vous vous blessez, vous mettez en place les procédures pour soigner cette blessure, dans le cadre des règles antidopage, bien sûr. La raison pour laquelle j’ai eu recours à cette infiltration, et je l’ai expliqué à la commission, c’est qu’au lendemain de la demi-finale contre Clermont (le 17 juin), je souffrais d’une inflammation au genou. J’ai reçu une injection, puis me suis reposé deux jours. Après, j’étais apte à jouer et j’ai joué. Je ne vois pas où est le problème puisque tout cela entre dans le cadre du règlement », s’est exprimé Dan Carter dans un entretien accordé au Monde.

Articles liés