Mourad Boudjellal, président du RCT, a fait le parallèle entre son projet à Toulon et celui du Racing 92.
Depuis son arrivée au RCT en 2011, Mourad Boudjellal a changé le club du tout au tout. Du ventre mou de la PRO D2, les rouge et noir sont devenus l’une des écuries les plus performantes d’Europe. Les différents titres nationaux et internationaux en sont la preuve. Pourtant, plusieurs observateurs ont critiqué le président toulonnais concernant les installations du club. À la différence du Racing 92, qui a investi dans un centre de formation et d’entraînement futuriste, dans le Var on a préféré tout miser sur le présent et l’équipe première.
« Lorenzetti ? Moi j’ai construit du rêve et de l’engouement »
« Ma conception du projet RCT est au départ assez différente de celle du Racing ou de Clermont. Je suis un homme qui vient de l’édition. Je suis entré dans un projet émotionnel. Dans un projet émotionnel, c’est le contenu qui est important, pas le contenant. Jacky Lorenzetti est un homme qui vient de la pierre et il a donc construit son projet autour du solide avec un grand stade et un camp d’entraînement. Ce sont deux mondes différents. Moi j’ai construit du rêve et de l’engouement » a expliqué Mourad Boudjellal, d’après des propos rapportés par Var-Matin. « Pour l’instant j’ai raison et Jacky Lorenzetti aura sûrement raison demain. Maintenant, il y a l’étape numéro deux. Mais je suis parti du principe qu’on ne va jamais au cinéma pour la qualité du fauteuil, mais pour la qualité du film. Donc je me suis occupé du film et après on s’occupera du fauteuil ».