Révolution à Clermont, l'énorme punchline d'Urios
Jean de Teyssière

Débarqué de l'Union Bordeaux-Bègles en novembre dernier, Christophe Urios a très vite rebondi à l'ASM Clermont-Auvergne en prenant les rênes de l'équipe en janvier 2023. Depuis, Christophe Urios tente d'y instaurer la culture de la gagne qui semblait avoir disparue et compte bien faire un grand ménage au sein du club. En conférence de presse, il a prévenu ses joueurs : aucun écart ne sera toléré. 

A trois journées de la fin, alors que Clermont est englué dans le ventre mou du Top 14 à une triste onzième place, Christophe Urios continue de mettre la pression sur ses joueurs. Avec en ligne de mire, la huitième place, actuellement occupée par Bayonne qui a huit points d'avance sur les Auvergnats. Le top 8 permet à son équipe de participer à la Champions Cup. Les Clermontois sont prévenus, il va falloir réaliser une fin de saison titanesque pour espérer intégrer cette place. 

Urios va faire le ménage

Devant un effectif qui ne convient pas à Christophe Urios, l'ancien manager de Castres va faire un grand ménage. Pas moins de huit joueurs devraient quitter le club en fin de saison. Marvin O’Connor, Jean-Pascal Barraque, Apisai Naqalevu, Samuel Ezeala, Cheikh Tiberghien, Davit Kubriashvili, Loïc Godener et Jacobus Van Tonder devront se trouver une porte de sortie pour la saison prochaine, selon La Montagne.

«Quand on est pro, le succès est une obligation»

Malgré cette vague de départ à prévoir, Christophe Urios appelle au professionnalisme de chacun : « Même si on sait que le top 8 sera très compliqué, il y a plein de chose à aller chercher (...) Il me semble que quand on est professionnel, le succès est une obligation. Que tu restes au club, que tu t'en aille, qu'on ne te conserve pas ... tu dois mettre en place des choses dans la semaine qui te permettent d'avoir du succès (…) Il y a toujours des choses à aller chercher ne serait-ce que l’orgueil, l’honneur, la fierté de jouer dans ce stade. »

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