ODriscoll du vert au rose
La rédaction

Le Stade Français vit dans la grisaille cette saison et peine même à envisager une qualification en demi-finales de H Cup. Pour éclaircir le ciel parisien, une rumeur envoie Brian O'Driscoll dans la capitale? mais pas avant fin 2011.

Le Stade Français a pris du retard dans les transferts à sensation. Les Jonny Wilkinson, Daniel Carter, François Steyn, Sébastien Chabal, Joe van Niekerk, Carl Hayman ou encore Paul Sackey n’ont pas signé avec Max Guazzini. Le Stade Français moins clinquant que ses rivaux, c’est nouveau et ça ne paye pas. A deux journées de la fin de la phase régulière du Top 14, Paris, 9e, n’a plus qu’une infime chance d’accéder aux barrages. Il pourrait sauver sa saison avec la H Cup mais le pessimisme règne avant son quart de finale à Toulouse.

Nullement homme à se laisser abattre, Max Guazzini prépare activement la prochaine saison qu’il espère être celle de la reconquête. Le président du Stade Français a débauché Michael Cheika du Leinster, champion d’Europe en 2009. A Dublin, l’entraîneur australien d’origine libanaise était proche de star, Brian O’Driscoll. La presse irlandaise n’a pas tardé à faire le rapprochement entre les deux hommes.

Alors BOD à Paris, c’est envisageable ? «Je n'écarte aucune hypothèse, a-t-il assuré dans The Irish Independent. Par le passé, un départ m'intéressait (il avait été approché en 2005 par le BO). Je m'interrogeais puisque le Leinster avait connu trois entraîneurs en trois ans. Je me demandais où allait le Leinster mais Michael Cheika nous a apporté de la stabilité. J'ai encore 18 mois de contrat. Je vais attendre qu'il soit à Paris et voir s'il veut un vieux joueur usé de 32 ans.» O’Driscoll ou comment souffler le chaud et le froid en quelques lignes.