Clermont est attaqué, la réaction d’Urios
La rédaction

Obligé de mettre un terme à sa carrière à seulement 31 ans, Sébastien Vahaamahina s’est montré dur à l’encontre de son club de l’ASM Clermont Auvergne. Il reproche notamment à ses dirigeants de ne pas l’avoir accompagné ces derniers mois, ce qui a forcément eu un impact immédiat sur le club auvergnat, avec le manager Christophe Urios qui ne semble pas forcément avoir apprécié le timing.

Ces dernières années, les histoires de rugbymen contraints d’arrêter leur carrière professionnelle se sont malheureusement multipliées. Dernière en date celle de Sébastien Vahaamahina, international français qui a dû dire stop après une commotion cérébrale subie en décembre, lors de la rencontre entre l’ASM Clermont Auvergne et la province sud-africaine des Stormers (24-14).

« Je veux qu'ils reconnaissent leurs responsabilités et qu'ils honorent leurs engagements contractuels »

Dans un long entretien accordé à L’Equipe, le deuxième-ligne de 31 ans s’est montré assez critique à l’encontre de son club, coupable de ne pas avoir su l’accompagner lors de cette période très délicate. « Je veux qu'ils reconnaissent leurs responsabilités et qu'ils honorent leurs engagements contractuels » a expliqué Vahaamahina. « Cinq mois ont passé et ils auraient pu me faire une proposition décente et claire pour terminer correctement mon histoire avec le club. S'ils ne l'ont pas fait, c'est qu'ils ne veulent pas le faire. Le club continue à gagner du temps et espérer que je baisse les bras. Je pensais mériter plus de respect. Je suis déçu et blessé ».

« On a fait le choix de ne rien dire »

La réponse de l’ASM est arrivée ce samedi, par le biais d’un Christophe Urios sorti vainqueur de la réception du Stade Français (32-16). « Depuis que je suis arrivé le 23 décembre, des infos il y en a pas mal. On s'habitue. Hier soir (vendredi), on était dans la merde quoi... Mais peut-être que ça va se stabiliser » a expliqué le manger de Clermont, lors de la conférence de presse d’après-match. « Je n'ai pas eu peur. On s'est posé la question quand on a su que ça allait sortir. Qu'est-ce qu'on fait ? Forcément ça impacte. On a fait le choix de ne rien dire. Le match était à 15 heures, ça va vite ».

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