Rugby : Mourad Boudjellal défraie une nouvelle fois la chronique !
Maxence Eloi

Habitué aux coups de gueule, Mourad Boudjellal compte bien revoir certaines règles de la Fédération Internationale de Rugby concernant la sélection des joueurs internationaux. 

En juillet 2015, Mourad Boudjellal a débuté une guerre qu’il compte bien remporter. L’article 9 de la Fédération Internationale de Rugby stipule qu’un club a l’obligation de libérer un joueur choisi par une sélection. Une condition qui agace plusieurs présidents du Top 14 et surtout le patron du Rugby Club Toulonnais. Le club varois va perdre plusieurs cadres de son effectif, partis avec la Nouvelle-Zélande ou l’Afrique du Sud alors que les phases finales du championnat de France se profilent.

« Le rugby n’est pas au-dessus des lois »

Bien décidé à revoir les lois du Rugby mondial, Mourad Boudjellal a de nouveau chargé dans le Midi Olympique l’instance internationale avec la sincérité qu’on lui connaît, lui qui a emmené l'IRB devant la justice : « L’article 9 va sauter. Le rugby n’est pas au-dessus des lois. On ne peut pas empêcher des salariés en France de travailler. Les premières audiences ont été primordiales. World Rugby commence à me prendre au sérieux. Il se peut que d’autres présidents se joignent rapidement à ma démarche. L’histoire est en marche. Ces règles ont été établies à un moment où ce sport était amateur. Aujourd’hui on parle de joueurs qui touchent entre 30 et 40 000€ de salaire. Les clubs doivent avoir le droit au chapitre ».

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