Mourad Boudjellal a du mal à digérer sa non-sélection à la présidence de la Ligue nationale de rugby.
Il y a quelques heures de cela, on ne savait pas de quoi serait fait l’avenir du côté de Toulon. Maintenant on sait que son président Mourad Boudjellal a décidé de ne pas vendre le Rugby Club Toulonnais. Une aventure qui avait failli se terminer le 21 septembre dernier quand Boudjellal avait décidé de se présenter à la présidence de la Ligue nationale de rugby. Une élection qu’il ne gagnera pas, n’ayant pas obtenu le nombre de voix nécessaires de la part du comité directeur de la ligue nationale de rugby, une condition obligatoire pour se présenter. Très déçu, le président de Toulon a tenu à régler ses comptes avec l’instance.
« Si j’avais perdu 2M€ en un mois avec mon club, je m’occuperai de les retrouver plutôt que d'entrer au comité directeur »
« Avec tout le respect que j’ai pour les autres candidats, quand on présente le meilleur bilan économique et le meilleur bilan sportif des cinq dernières années, je pense qu’on n’a pas besoin de passe-droit pour être élu au comité directeur. Surtout quand, sur les sept candidats sur six, il y en a deux qui ne voulaient pas vraiment se présenter mais à qui on a demandé de se présenter pour que ça fasse le nombre et que je sois assuré de ne pas être élu. Et sur les sept, il y en a qui ont pris un CDD avec le comité directeur car je ne les vois pas en CDI car normalement, à la fin de l’année ils n’y seront plus. Il y en a un on ne sait pas trop s’il était président d’un club. Personnellement, si j’avais perdu deux millions d’euros en un mois avec mon club, je m’occuperai plutôt de les retrouver plutôt que de rentrer au comité directeur, ça me paraît être plus important. Puis, je me suis dit que j’avais affaire à une machine organisée qui ne veut pas de moi et qui serait même prête à élire une trompette pour garder le pouvoir. Ils ne veulent pas de personnes prêtes à contrecarrer leurs modes de fonctionnement. Il y a eu ensuite les élections à la Fédération et je pensais que ça allait se passer de la même façon car on a affaire à une oligarchie. J’ai d’ailleurs pu le ressentir à la réunion des présidents de clubs où il y avait tout le monde. Il y avait une ambiance de veillée des morts. Je me suis même demandé où était le corps à un moment. Mais bon, je vais participer à la veillée des morts avec eux et je vais défendre la Ligue » a-t-il déclaré en conférence de presse.