Sexe, addiction, noyade : les petits secrets dUsain Bolt !
La rédaction

C’est le grand jour. Un an après son faux départ aux Mondiaux de Daegu, Usain Bolt est en lice, ce soir (22h50), pour redevenir le roi du 100m et conserver son titre olympique. Connu pour son côté fêtard et showman, le sprinteur jamaïcain se dévoile dans L'Equipe Mag. Voici quelques uns de ses petits secrets.

Bolt et l'abstinence En mai, en pleine préparation pour les Jeux Olympiques, le Jamaïcain a rompu avec sa partenaire, la styliste slovaque Lubica Kucerova, pour éviter de se distraire. S’il est un cœur à prendre, et qu’on connaît son attrait pour les soirées et les filles, Usain Bolt doit faire attention à ses relations sexuelles. « S’il (Glen Mills, son entraîneur) pouvait, il me l’interdirait toute la saison, se marre l'homme le plus rapide au monde. En fait, je ne tiens pas de planning, ça vient quand ça vient, mais, en gros, durant les semaines d’entraînement, j’essaye de faire abstinence. Et, quand je voyage en compétition à travers l’Europe, je suis sérieux et concentré. »

Il a une jambe en moins En raison d’une scoliose (une courbure anormale de la colonne vertébrale, ndlr), Usain Bolt a une jambe plus courte que l’autre. « Oui, la droite est plus courte, confirme le sprinteur jamaïcain, ça complique un peu la tâche dans les virages. Mais quand je cours, je ne me préoccupe de rien. Je n’ai qu’un truc en tête : courir vite. Et gagner. C’est ma nature.»

Il n’est plus addict à son BlackBerry Usain Bolt préfère les BlackBerry aux iPhone. Surtout pour les BBM (BlackBerry Messenger), dont il était devenu addict. Mais désormais, il a décidé de se limiter. « C’est une distraction qui peut te faire perdre tes objectifs, alors, momentanément, j’ai décidé de couper, explique-t-il. Étonnamment, cela a été moins dur que prévu. J’ai eu tellement à faire à l’entraînement que mon esprit était accaparé. Quand tu veux réellement atteindre un objectif, tout le reste doit passer au second plan. Avec l’expérience, j’ai appris ce qu’il fallait consentir comme sacrifices pour être au top. »

Le jour où il s’est vautréen pleine course S’il est vite devenu une star en Jamaïque, Usain Bolt n’a pas toujours écrasé ses adversaires. Plus jeune, lors d’une de ses premières courses, il a connu un épisode bien douloureux. « Je devais avoir 8 ou 9 ans. Dans un virage, lors d’un relais. La piste était un peu humide et glissante, et je me suis vautré, raconte-t-il. C’était vexant. »

Le jour il a failli se noyer Usain Bolt ne prendra sans doute jamais le risque de défier Michael Phelps dans les bassins. S’il sait visiblement nager désormais, on a pu le voir dans le magnifique documentaire de Gaël Leiblang, ça n’a toutefois pas toujours été le cas… « Je devais avoir 12 ou 13 ans. On avait vu un reportage à la télé sur la natation et le dos crawlé. Forcément, on est allés à la rivière pour essayer, raconte Bolt. Je me suis élancé avec la certitude de rejoindre l’autre berge. Pensant que j’étais arrivé, je me suis retourné, mais j’étais encore loin du bord. Là, comme je ne savais pas vraiment nager, ça a été compliqué. J’ai commencé à couler. Heureusement, je me souvenais d’un autre reportage que j’avais vu à la télé qui disait : « Quand vous coulez, la pire des choses à faire, c’est de paniquer, il faut prendre en compte son environnement et rester relax. » Je ne sais pas comment j’ai fait, mais je suis parvenu à rester relâché ; j’ai respiré et je suis reparti jusqu’à la berge. Ce documentaire m’a sauvé la vie. »