Judo - Bouras : «Être Parisien et faire partie du PSG Judo, c’est le summum !»
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Pilier de la réouverture du PSG Judo, Djamel Bouras a détaillé les contours du projet dans les colonnes du Parisien. Entre l’ambition du champion olympique 1996 et sa volonté de maintenir valeurs et projet social au cœur de son action, l’écurie parisienne semble inarrêtable.

Après le football, le handball et le basket, le PSG a rouvert une écurie très attendue : le PSG Judo. Un projet porté par Djamel Bouras, emblématique champion olympique de la discipline (moins de 78 kg) à Atlanta, en 1996. Interrogé dans les colonnes du journal Le Parisien, le président de la section raconte la genèse de ce retour : « Je suis proche de Nasser Al-Khelaïfi. Je lui ai rappelé que nous avions gagné des titres. Je n’ai pas eu besoin de trop forcer, on objectif était d’établir un club omnisports. Je lui ai aussi dit que notre sport était ancré dans la culture française ». Et quel meilleur emblème pour la culture tricolore que Teddy Riner, double champion olympique et sacré champion du monde à 10 reprises ? « Teddy a participé à la nouvelle création de la section judo, précise Djamel Bouras. Le PSG, c’est son club. C’est l’un des seuls qui a commencé ici. Quand j’y évoluais, lui était petit, mais déjà là. C’est un vrai titi parisien. On a souvent évoqué la réouverture du PSG Judo. Teddy, au club, c’est le grand frère. Ses mots ont de l’impact ».

« Il faudrait être accueilli par une ville de banlieue »

Mais pour Djamel Bouras et le PSG Judo, le projet n’est pas uniquement de briller par les performances de sa star incontournable. Dans l’ADN du club, et l’énergie des équipes dirigeantes, il y a une réelle volonté d’intégrer le club dans une dynamique sociale. Djamel Bouras s’explique : « Mon envie, c’est de créer un projet social, primordial dans le processus de développement du club. Je sais d’où je viens. J’aimerais établir le club dans un lieu populaire, faire des alliances avec des petites structures, comme ça existe déjà. On a des projets qu’on souhaite développer sans brûler les étapes. Le site dont nous disposons aujourd’hui dans le XIIIe arrondissement de Paris, même s’il nous convient, ne peut être que temporaire. Pour aller au bout des choses, il faudrait être accueilli par une ville de banlieue, s’y développer durablement. Vous imaginez, un club avec la notoriété du PSG et Teddy Riner en figure de proue, implanté dans un lieu populaire, dans ce qui pourrait ressembler à un grand temple japonais ? À Bondy, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), ou dans une autre ville de proche banlieue. On a besoin d’un espace plus important qui offre un cadre social plus adapté au projet ».

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