Joubert la bien merite
La rédaction

Pierre Fulla, notre consultant, l'avait prévu. En choisissant l'option de l'isolement total dans ces Jeux Olympiques, Brian Joubert s'est mis la pression tout seul. Le résultat, on l'a vu sur la glace...

« Putain de Jeux Olympiques... J'y arriverai jamais » En attendant ses notes, qui seront finalement de 20 points (!) inférieures à celles du Russe Plushenko, Brian Joubert a vécu un grand moment de solitude. Un peu comme quelques minutes plus tôt, où ses fesses ont goûté à la glace canadienne, rappelant aux couches-tard (ou lèves-tôt), que Laetitia Hubert nous manquait...



Mais d'après Pierre Fulla, notre consultant, Brian Joubert ne peut s'en prendre qu'à lui même. « Il n'arrivera que quatre jours avant l'épreuve et vivra en marge du village (…) Objectif ? Se protéger et mieux se concentrer. » Une tactique que l'on avait deviné perdante, tant elle ne permet pas de donner le surplus de force dont Jay, Brunet où Dorin ont bénéficié à plein. A l'image d'un Henri Leconte il y a quelques années, Brian Joubert a oublié que la flamme olympique n'était pas qu'une image lors de la cérémonie de cloture, mais aussi une flamme intérieure qui oblige tout athlète à se transcender. Et pendant que ses compatriotes font le boulot, lui est resté très français. Le mental en berne au moment où il faut l'avoir en acier.