Durant cette seconde semaine des Jeux olympiques plus compliquée par la France du point de vue des médailles, un athlète français a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Après sa victoire en demi-finale du repêchage du Taekwondo, Cyrian Ravet apprend en direct par un journaliste d’Eurosport le forfait de son adversaire et donc l’obtention de la médaille de bronze. Sa réaction, laconique, a vite fait le tour des réseaux sociaux et il explique plus en détail ce moment.
Pour la première fois depuis vingt ans, le taekwondo français est récompensé aux Jeux olympiques. Même s’il visait l’or, le jeune Cyrian Ravet a remporté la médaille de bronze mercredi. Après avoir battu Yohandri Granado (Vénézuéla) en demi-finale des repêchages, il devait ensuite affronter Vito Dell'Aquila en finale. Mais l’Italien a déclaré forfait après sa victoire, offrant le bronze à Cyrian Ravet.
🇫🇷 🗣️ "𝐀𝐡 𝐨𝐮𝐚𝐢𝐬 ?! 𝐋𝐞𝐭'𝐬 𝐠𝐨𝐨𝐨𝐨 !" 🥉
— Eurosport France (@Eurosport_FR) August 7, 2024
Quand Cyrian ℝ𝕒𝕧𝕖𝕥 apprend au micro d'Eurosport qu'il décroche la médaille de bronze 😅🤩
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Une réaction devenue iconique
Le Grand Palais a troqué les épreuves d’escrime pour celles du taekwondo. Durant la compétition des -58 kg, le Français Cyrian Ravet a appris le forfait de son adversaire, et donc sa médaille de bronze en direct par un journaliste. La réaction de Ravet est vite devenue iconique, marquée par un flegme légendaire : « Ah ouais ? Ah ouais ? Let's gooooo. C'est vrai ? Bah bénef. »
«Je ne savais pas si c’était une blague»
Dans les colonnes de L’Équipe, Cyrian Ravet raconte sa réaction devenue un meme sur les réseaux sociaux : « En fait, je ne savais pas si c'était une blague (le forfait de l'Italien) ou non, je ne savais pas quoi avoir comme réaction, parce qu'on venait dans tous les sens pour me dire : "l'Italien est là", puis "il n'est pas là", je ne savais plus qui croire. Alors j'ai dit ça pour évacuer. J'étais encore prêt pour combattre, j'étais chaud, je voulais combattre. Bah bénef, ça voulait plus dire : "laissez-moi avec vos infos dont je ne suis pas sûr qu'elles soient vraies". Soit il est là, soit il ne l'est pas mais c'est officiel, en attendant laissez-moi tranquille. Dans ma tête je devenais fou, je voulais encore m'échauffer, me préparer. J'ai été très surpris de voir que c'était repris, j'ai juste essayé de rester naturel et ça a donné ça. Le pire, c'est que je n'utilise pas cette expression d'habitude. Je l'ai vraiment sorti avec la pression qu'il y avait. »