Alors que Renault a donc succédé à Honda chez McLaren, Éric Boullier se confie sur ce changement de motoriste.
Après trois saisons de galères, McLaren peut enfin afficher des ambitions après le départ de Honda, et l’arrivée de Renault en tant que nouveau motoriste. Fernando Alonso et StoffelVandoorne disposent d’un nouvel outil en vue de cette prochaine saison, et dans une interview accordée dans les colonnes de L’Équipe ce vendredi, ÉricBoullier, directeur sportif de McLaren, admet qu'une nouvelle ère débute.
« Nous repartons de zéro »
« Nous repartons de zéro. Le moteur Renault, nous l’avons mis au simulateur et nous savons déjà ce que nous avons gagné rien qu’en changeant de propulseur. Et c’est important ? Oui, très, mais c’était prévu. Il était normal et attendu que la fiabilité soit un élément important pour Renault, d’autant que le nombre de moteurs pour la saison passe de quatre à trois. Cette fiabilité, j’en ai besoin. Ces trois dernières années, chez McLaren, il nous manquait des données sur les dégradations pneumatiques, le refroidissement des freins, la gestion de la consommation d’essence. Là, nous allons retrouver des habitudes que nous avions un peu perdues. Par exemple, j’ai remis en place les entraînements pour les pit-stops, un aspect qu’on avait mis en sommeil à cause du travail sur les moteurs », avoue ÉricBoullier.