Formule 1 : Max Verstappen rend hommage à Jules Bianchi
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Plus de trois ans après le décès de Jules Bianchi, Max Verstappen, qui débutait sa carrière ce week-end là, est revenu sur ce tragique accident.

La Formule 1 est bien évidemment un sport dangereux. Le terrible accident de Jules Bianchi à Suzuka en 2014 est là pour le rappeler. Le Français est le dernier pilote à être décédé en course. Ce week-end là, Max Verstappen faisait ses débuts dans la catégorie reine du sport automobile. Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, le Néerlandais est revenu sur ce terrible accident, mais assure que les pilotes ne peuvent pas penser à la mort.

« C’était une tragédie »

« Ce week-end fut doux et amer pour moi en même temps.  Je ne connaissais pas Jules. Il était déjà un pilote de F1, alors que je venais juste d’arriver. C’était une tragédie. On a su tout de suite que quelque chose n’allait pas ; son crâne n’avait presque pas bougé après un impact aussi terrible. C’est horrible. Il y a toujours des risques. Personnellement, j’avais déjà vu quelqu’un mourir sur la piste par le passé. En 2009, lors d’une course de kart, j’ai vu quelqu’un en train d’être réanimé et je savais que ce n’était pas bon. Quelques heures plus tard, nous avons su. Ce n’est pas génial… mais il faut avancer. Vous ne pouvez pas être effrayé dans ce sport. Si c’est le cas, vous ne pouvez faire de votre mieux. Dans le milieu de la course, personne ne parle de la mort. »

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