Alors que Sebastian Vettel a quasiment laissé filer tous ses espoirs de titre, l’Allemand assure toutefois qu’il n’a pas cédé sous la pression de Lewis Hamilton.
À quatre courses de la fin de la saison, Sebastian Vettel a quasiment dit adieu à ses dernières chances de titre. Lewis Hamilton possède en effet 67 points d’avance et n’a besoin que de huit points pour être assuré de remporter un cinquième sacre mondial. Autant dire que le suspens est plus que mince. Et pourtant, le pilote allemand avait en mains une monoplace capable de lui faire gagner le titre, mais il a commis trop d’erreurs face à un magistral Lewis Hamilton. Malgré tout, Sebastian Vettel assure ne pas avoir craqué face à la pression du pilote Mercedes.
«Honnêtement, on pilote pour soi et pour ceux qui nous aident à être à ce niveau»
« Si nous nous voyons, ce n’est que lors des conférences de presse ou lors du briefing, et avec un peu de chance sur le podium. Il n’y a pas de contact direct. Des choses comme ’tu n’as pas de couilles’ ou ’tu as été mauvais aujourd’hui’ ne sont plus possibles, tous les propos sont repris et détaillés. La pression n’est pas nécessairement amusante, mais elle ne vient pas toujours de là où les gens extérieurs à la situation le suspectent. Honnêtement, on pilote pour soi et pour ceux qui nous aident à être à ce niveau. J’ai un principe de base : personne n’est aussi bon ou aussi mauvais que ce qui est dit. Et j’aime toujours réfléchir sur ce qui m’a amené à courir, mon enthousiasme et ma joie », confie-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-Auto.