Formule 1 : Engagements, combats… Lewis Hamilton défend ses intérêts !
Thomas Bourseau

Souvent pointé du doigt au cours de sa longue et riche carrière sur la place que prennent ses combats et son mode de vie mouvementé dans son métier de pilote de Formule 1, Lewis Hamilton a tenu à défendre sa philosophie et sa manière d’aborder son sport dans lequel il excelle. 

Figure forte du monde sportif du Black Lives Matter notamment, LewisHamilton n’est pas seulement reconnu pour ses exploits sportifs sur les circuits de Formule 1. En effet, la star de l’écurie Mercedes fait également parler de lui pour ses activités de militant. Que ce soit pour l’égalité des droits ou autres combats forts au niveau social et écologique. Interrogé par Sky Sport, Lewis Hamilton a expliqué sa philosophie tout en donnant un exemple clair de son état d’esprit lors d’un épisode de sa vie avec le regretté NikiLauda

« C'est à moi de fixer les limites, les frontières, jusqu'où je peux aller »

« Ce n'est pas facile de suivre tous mes intérêts. Les gens essaient de faire croire que c'est facile, mais pour moi, ce n'est pas facile du tout. J'ai une super équipe avec moi et je pense que j'ai plus d'engagements que n'importe quel autre coureur. Trouver le bon équilibre est la chose la plus difficile, parce que ce n'est jamais agréable quand les gens disent : "Tu as mal couru, parce que tu étais distrait par toutes ces autres choses". C'est un moyen très facile pour les autres de vous attaquer, mais dans ma carrière, j'ai surmonté plusieurs situations de ce genre. Par exemple, lorsque j'étais à New York pour un défilé de mode et que j'ai pris l'avion directement pour la piste. Même Niki Lauda m'a dit : "Tu ne peux pas faire ça", mais ensuite j'ai fait ce tour en qualification, brisant le moule, et tout le monde a dit : "Ah, donc tu peux faire ça !". C'est le but : il faut sortir des sentiers battus. Je ne pourrais pas faire toutes ces choses si je n'étais pas un pilote de course. C'est à moi de fixer les limites, les frontières, jusqu'où je peux aller. Je sais que je ne peux pas faire des folies tard le soir, aller à des fêtes et tout ça... Petit à petit, je suis devenu plus fort, quand j'avais de l'espace, j'ai commencé à faire des choses plus intéressantes. Mais quand ça commençait à être trop, je pouvais déléguer à mon équipe. C'était ma stratégie ». a confié LewisHamilton lors d’un entretien accordé à la branche italienne de la Sky

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