F1 - Red Bull : Verstappen balance sur son dernier coup de gueule
Pierrick Levallet

Rien ne va plus chez Red Bull ces derniers temps. L’écurie autrichienne n’a plus gagné une course depuis le Grand Prix d’Espagne. Max Verstappen a d’ailleurs poussé un nouveau coup de gueule contre son équipe à Monza ce dimanche. Et le triple champion du monde n’a pas manqué de s’expliquer sur son dernier craquage au volant de sa Red Bull.

Si tout s’est déroulé de la meilleure des façons pour Charles Leclerc et Ferrari à Monza, Max Verstappen a connu un Grand Prix d’Italie plus compliqué. Le Néerlandais a terminé la course en sixième position. Le triple champion du monde n’a plus gagné depuis le Grand Prix d’Espagne le 23 juin dernier. Agacé par une nouvelle erreur de Red Bull à Monza, Max Verstappen a alors dégoupillé. « Est-ce que les gens dans les coulisses peuvent être réveillés s’il vous plaît ? Je sais que c’est une position de merde, mais c’est important » a notamment lancé le pilote de 26 ans à la radio. Et il n’a pas manqué de se livrer sur son nouveau craquage.

«Ce sont des choses évidentes qu’il faut surveiller»

« Mon coup de gueule à la radio à Monza ? C’était lié à mon pourcentage de batterie. Il y a certains niveaux auxquels vous êtes et certains modes que vous utilisez, et en gros je vois la batterie se remplir, et à un moment donné, vous pouvez peut-être passer à un mode plus rapide. J’ai donc demandé, et ils m’ont répondu : ’Oh oui, tu peux’. Ce sont des choses évidentes qu’il faut surveiller. Je sais que je ne fais la course avec personne, mais cela ne devrait pas avoir d’importance - il s’agit toujours d’une course de F1 où vous devez tout maximiser » a d’abord expliqué Max Verstappen dans des propos rapportés par NextGen-Auto.

«Les données de la piste sont les plus importantes»

« Vous avez les données CFD et celles de la soufflerie, bien sûr. Mais il n’est pas rare que lorsque quelque chose ne fonctionne pas sur la voiture, les outils de simulation donnent des résultats différents. Et elles ne convergent pas. On obtient alors trois séries de données. Le CFD, la soufflerie et la piste. Évidemment, ce qui compte vraiment, ce sont les données de piste. Mais pour les développer, c’est comme si vous deviez lire l’heure avec trois montres différentes. Vous devez vous concentrer sur l’outil qui vous fournira les données les plus précieuses. Et, bien sûr, les données de la piste sont les plus importantes » a ensuite ajouté le triple champion du monde en titre. Reste maintenant à voir si Red Bull saura régler ses problèmes avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan le 15 septembre prochain.

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