Le Grand Prix de Hongrie n'aura pas été fructueux pour Ferrari. Avec les maigres 7ème et 8ème places de Charles Leclerc et Carlos Sainz, La Scuderia est encore passée à côté de son sujet et s'éloigne encore un peu plus des meilleures écuries. Frédéric Vasseur est à bout.
Les choses ne vont pas en s'arrangeant pour Ferrari. Engluée en milieu de tableau, La Scuderia est dans l'incapacité d'obtenir un résultat convenable alors que Charles Leclerc était monté sur le podium il y a de cela deux Grands Prix. L'écurie italienne fait preuve d'une très grosse irrégularité qui ne lui permet pas d'avancer sereinement. En Hongrie, un arrêt au stand a duré bien trop longtemps et a douché tout espoir de top 5.
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— le10sport (@le10sport) July 24, 2023
«C’est un résultat médiocre»
Frédéric Vasseur n'a donc pas apprécié ce qu'il a vu sur le Hungaroring. « C’est un résultat médiocre. Du côté de Charles, ça a été une course compromise dans le tour de l’arrêt, puisqu’on perd sept secondes sur l’arrêt, et cinq secondes avec la pénalité pour excès de vitesse dans les stands. On repart dans le trafic donc au total il perd une vingtaine de secondes. Ca ne l’aurait pas mis sur le podium mais il aurait au moins été derrière Hamilton et ça aurait été une course correcte. Cependant, partir onzième et terminer là où il a fait, devant Alonso, je dirais que ce n’était pas un trop mauvais résultat », a déclaré le Français dans des propos relayés par Nextgen-Auto. C'était également compliqué pour Carlos Sainz.
«Le problème, c’est le manque d’opportunisme»
« Avec Carlos, on était obligés de prendre un risque en partant en tendres. Ça a payé car il a pris un super départ, mais après on a dû anticiper un peu les arrêts et de mettre deux jeux de durs après le train de tendres. Mais on rate le week-end lors de l’arrêt, et dans la qualif pour Carlos. Je pense qu’on n’était pas loin du rythme de Hamilton, avec les 15 ou 20 secondes qu’on perd, ça nous aurait mis cinq à dix secondes derrière lui, sachant qu’il partait premier et qu’on s’élançait en sixième place. Donc le rythme n’est pas une catastrophe en course, Charles était plutôt content de la voiture de ce qu’il nous a dit. Le problème, c’est le manque d’opportunisme. Quand on est dans une situation difficile, on ne peut pas se permettre de perdre 20 secondes », a regretté Frédéric Vasseur. Le directeur sportif de Ferrari durcit le ton.