La révolution se poursuit chez Alpine. Après Laurent Rossi, Otmar Szafnauer a également été remercié. Il a dirigé pour la dernière fois en Belgique l'écurie française puisqu'il ne sera pas présent au retour de la trêve estivale. Il veut revenir dans le paddock une fois son préavis terminé.
Otmar Szafnauer n'y aura pas échappé. A l'instar de Laurent Rossi, l'Américain de 58 ans a également été licencié il y a quelques jours, 18 mois après son arrivée en provenance d'Aston Martin. Le Grand Prix de Belgique marquait son dernier jour en tant que directeur d'Alpine. Il regrette qu'on ne lui ait pas assez donné le temps de mettre en place sa méthode.
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— le10sport (@le10sport) July 31, 2023
«Il faut du temps pour que les gens viennent»
« La réalité est que les changements en F1 prennent du temps. J’ai recruté de bonnes personnes d’autres équipes, mais elles sont toujours bloquées dans leurs contrats et ne viendront qu’en 2024 ou 2025. Vous ne pouvez pas vraiment pousser le développement si les gens ne sont pas là. Il faut du temps pour que les gens viennent et il faut du temps pour que les gens travaillent ensemble correctement. Je dis toujours qu’on ne peut pas mettre neuf femmes enceintes et espérer avoir un bébé en un mois », a déclaré Otmar Szafnauer dans des propos relayés par Nextgen-Auto. Il entre désormais dans une période de préavis qui prendra fin en juillet 2024, date à laquelle il espère rebondir en F1.
«Retrouver un challenge en F1, j’en ai toujours envie»
« Ce qui me manquera le plus, c’est justement cette compétition. J’adore cette phase de combat en course. Et bien sûr, tous les gens formidables chez Alpine me manqueront. Retrouver un challenge en F1, la bonne nouvelle c’est que j’en ai toujours envie. La mauvaise nouvelle est qu’il faudra un an avant que je puisse revenir. Je ne peux pas répondre à cela pour le moment en tout cas. J’espère que ce sera bientôt et dans un rôle important où je pourrai avoir un impact sur une équipe - où je pourrai constituer une grande équipe. Tout ce que je voulais faire chez Alpine, mais le temps était trop court », a avoué le désormais ex-directeur d'Alpine.