José Mourinho déclarait il y a quelques jours ne pas comprendre pourquoi le Real Madrid n'avait pas conservé Wesley Sneijder. Mais van der Vaart, lui, est toujours là. Et se montre décisif, au contraire d'un certain Kaka.
Décidément, Kaka n'a pas fini de passer des nuits difficiles. Le Brésilien, arrivé pour plus de 60 millions d'euros l'été dernier depuis le Milan AC, n'en finit plus de décevoir. Peu d'impact dans le jeu, difficulté à trouver sa place, avec plein de pépins physiques qui gâchent une première année où, en tant que Galactique, il n'avait pas le droit à l'erreur. Qui plus est, tout le monde n'a de cesse de le comparer à Sneijder, le meneur de jeu de l'Inter qui a quitté le Real cet été, à la grande joie de José Mourinho. « Je ne saisis toujours pas pourquoi le Real l'a laissé partir. Parfois, au sein de certains clubs, il y a une certaine logique qu'on a du mal à comprendre. », a d'ailleurs déclaré récemment The Special One. Ça, c'était il y a quelques jours. A peine la polémique retombée que Kaka doit se coltiner un autre problème. Et ce problème s'appelle Rafael van der Vaart. Car oui, il y a un Néerlandais, au contraire de Robben et Sneijder, qui a résisté à l'exode. Et comme le Oranje est têtu, l'ancien joueur de Hambourg ne se fait pas prier pour montrer que lui aussi peut faire aussi bien, minimum, que Kaka. 28 matches, 6 buts. Pas mal pour un joueur que l'on attendait relégué au fin fond du confortable banc du Real. Et en plus, quand il marque, ce n'est jamais pour rien. Face à Gijon le 20 mars, c'est lui qui égalise. Contre le FC Séville le 6 mars, c'est lui donne la victoire au Real (3-2). Ce soir, c'est encore lui qui a offert les trois points face à Almeria (2-1). Pendant ce temps, Kaka, lui, était forfait. Et n'a du apprécier que modérément ce nouvel affront à son statut de galactique.