Dani Alves en prison, nouveau rebondissement dans l'affaire sexuelle
La rédaction

Dani Alves est dans de beaux draps. Accusé de viol par une femme qu’il aurait rencontré lors d’une soirée en discothèque à Barcelone dans la nuit du 30 au 31 décembre, l’ancien latéral du FC Barcelone dort désormais en prison depuis le 20 janvier. Et alors qu'il n'était plus en sécurité, Dani Alves aurait été transféré dans une nouvelle maison d'arrêt. 

Après avoir été entendue par la juge vendredi 20 janvier suite à une accusation de viol, Dani Alves a passé le week-end dans la prison de Brians 1, à Sant Esteve Sesrovires. Une décision motivée par les capacités financières de l'ami de Neymar, pouvant s'échapper dans son pays natal sachant qu'il n'y a aucun traité d’extradition entre l’Espagne et le Brésil.

Absence d’intimité dans les douches de la prison

Selon les informations de RMC Sport, Dani Alves s’est plaint d’un manque d’intimité depuis qu’il est arrivé dans cette prison. La faute à des douches partagées avec les autres détenus. 

Des clichés entraînant son transfert

Mais ce qui a provoqué l’ire de la justice espagnole, ce sont les photos prises de Dani Alves par ses codétenus. Ces clichés ont été envoyés à différents médias, mais n’ont pour le moment pas été publiés. Le défenseur de 39 ans va donc être transféré dans une nouvelle prison afin de respecter la confidentialité et la sécurité de l’ancien défenseur du PSG. Il pourra en outre bénéficier de la visite d’un psychologue lors de son arrivée dans la nouvelle prison.

Sa version des faits changée à plusieurs reprises

Alors qu’il a toujours nié ces accusations, Dani Alves s’est tout de même retrouvé en difficulté au moment de raconter ce qu’il s’était passé. Selon plusieurs médias, il aurait changé sa version des faits à trois reprises, après avoir été mis à mal par des vidéos de surveillance. Dans un premier temps, il a affirmé ne pas connaître la plaignante, puis il a admis avoir eu des relations sexuelles consenties avec elle. Toutefois, la version de la victime présumée est tout autre. En effet, Dani Alves aurait obligé la jeune femme à s'asseoir sur lui, l'aurait jeté au sol, l'aurait forcé à lui faire une fellation - ce à quoi elle aurait activement résisté - l'aurait giflée, l'aurait soulevée et l'aurait pénétrée jusqu'à ce qu'il éjacule. Pour rappel, la plaignante, venant d’une famille aisée, ne souhaite pas de compensation financière, elle veut juste que la justice soit faite.

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