Si William Gallas est déclaré apte pour le Mondial, le joueur éjecté devrait être Marc Planus ou Sébastien Squillaci. Avec la finale de la Coupe du Roi, le Sévillan disposait d'une dernière carte à abattre.
Qualifié in-extremis pour la Ligue des Champions grâce à un but du jeune Rodri dans les arrêts de jeu de la dernière journée, le FC Séville pouvait achever une saison chaotique par un trophée. Les Andalous y sont parvenus en dominant l’Atlético Madrid (2-0) qui ne réalisera pas le doublé après son succès en Europa League. Après une entame très enlevée, la rencontre s’est fermée sous l’impulsion des Sévillans plus habiles dans la récupération et la conservation de la balle.
Sébastien Squillaci n’est pas étranger à la solidité des Andalous. Aligné en défense centrale aux côtés de Julien Escudé, et avec Abdoulay Konko à sa droite, l’ancien Monégasque débute sa partie par une petite frayeur quand Agüero le prend de vitesse sur le côté. Mais Squillaci parvient à revenir et à contrer le centre de l’Argentin (4e). Sur l’action suivante, Séville ouvre la marque sur une frappe puissante du gauche de Capel (5e).L’international français a surtout évité l’égalisation madrilène en réalisant un double sauvetage sur sa ligne face à Agüero (10e).
Parfaitement lancé, Squillaci est même près de doubler la mise pour Séville mais sa reprise du bout du pied manque de puissance pour inquiéter De Gea (26e). Vigilant, le Français supplée Palop quand son gardien manque son intervention sur un centre (36e). S’il écope d’un carton jaune pour une faute sur Agüero (62e), Squillaci est encore là pour contrer la frappe de Forlan enfermé par la doublette française (65e).
Le Français veille ensuite à user de son jeu de tête pour couper les dernières tentatives des Colchoneros sur de lointains centres. Face au redoutable duo Forlan-Agüero, Squillaci a réalisé une excellente prestation. Suffisante pour l’emmener en Afrique du Sud ?