Au cœur d’un mercato très actif pour l’un comme l’autre, le PSG et l’OM seraient de nouveau dans le viseur du fair-play financier. Après des échanges qui n’ont pas rassuré l’UEFA en juin, un « accord de règlement » leur a été adressé. Pour le moment, les sanctions ne sont que financières mais pourraient devenir sportives.
Cet été, le PSG et l’OM vivent un mercato assez similaire. Des deux côtés, la direction a connu de gros changements. Dans la capitale, Mauricio Pochettino et Leonardo ont fait leurs valises pour laisser la place à Christophe Galtier et Luis Campos. Côté marseillais, c’est Javier Ribalta qui vient de débarquer mais surtout Igor Tudor qui a remplacé Jorge Sampaoli. Si l’OM a été beaucoup plus actif dans le sens des arrivées, cela a bougé aussi au PSG. Et le mercato n’est pas encore terminé.
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— le10sport (@le10sport) August 19, 2022
Le PSG et l’OM pénalisés financièrement
Pour cet été, les deux formations devraient être assez tranquilles. Mais la situation pourrait ne pas durer. D’après les informations du journal L’Equipe, l’ICFC (instance de contrôle financier des clubs) aurait adressé un « accord de règlement », soit des sanctions graduées dans le temps au PSG et à l’OM. Pour le moment, ces pénalités seraient financières mais elles sont sujettes à devenir sportives si jamais les deux clubs ne redressent pas la barre lors des saisons à venir. Le PSG a un déficit qui dépasse les 30M€, l’OM a une somme moins importante. Toutefois, l’objectif est le même : revenir à un niveau stable ou s’exposer à des sanctions plus sévères.
Ils peuvent contester la décision
En juin dernier, le PSG et l’OM avaient déjà été entendus par les experts du fair-play financier pour rendre des comptes sur l’état de leur situation financière respective. Mais après ces échanges, l’ICFC n’aurait pas été convaincu, ce qui explique cet « accord de règlement ». Toujours selon les informations de L’Equipe, le PSG et l’OM ont interdiction de renoncer aux pénalités (financières pour le moment) auxquels ils font face. En revanche, ils peuvent contester cet « accord de règlement », leur réponse est attendue la semaine prochaine. Si cette situation venait à arriver, l’ICFC pourrait être encore plus sévère, ce qui pourrait mener à un nouveau désaccord. Dans ce cas de figure, c’est le TAS (Tribunal Arbitral du sport) qui sera saisi.
Le PSG s’estime désavantagé, l’OM reste discret
Interrogé par L’Equipe, le PSG « désapprouve les analyses » faites par l’UEFA. Le club de la capitale estime avoir été désavantagé par rapport à ses rivaux européens : « Personne d'autre n'a eu de Mediapro. Il y a eu l'arrêt du Championnat (en avril 2020, à cause du Covid-19) et la Ligue 1 a des charges sociales beaucoup plus élevées qu'ailleurs ». Contactés, les dirigeants de l’OM n’auraient pas souhaité s’exprimer. D’un côté ou de l’autre, le fair-play financier n’est jamais très loin…