Transfert à 25M€, le Qatar relance une vieille tradition au PSG
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Déjà actif en coulisses pour renforcer son effectif en vue du mercato d'hiver, le PSG travaillerait notamment pour recruter Gabriel Moscardo qui évolue au Corinthians. Le milieu de terrain de 18 ans serait seulement le deuxième joueur de l'ère QSI à débarquer en provenance du Brésil, après Lucas Moura. En revanche, dans l'histoire du club de la capitale, c'est arrivé bien plus souvent. Avec des réussites, mais également des flops.

Le PSG semble déjà avoir identifié sa première recrue de l'hiver. En effet, Luis Campos s'active afin de boucler le transfert de Gabriel Moscardo, grand talent formé au Corinthians où il évolue actuellement. Désormais titulaire dans l'entrejeu de son club formateur, le milieu de terrain de 18 ans pourrait connaître un transfert d'envergure et viendrait ainsi renforcer le lien fort qui existe entre le PSG et le Brésil. Gabriel Moscardo pourrait devenir le 35e brésilien à porter les couleurs du club de la capitale, ce qui en fait le pays étranger le mieux représenté dans l'histoire du PSG. En revanche, ce qui est devenu beaucoup plus rare depuis l'arrivée du Qatar en 2011, c'est le recrutement d'un crack qui évolue encore au Brésil. Les Parisiens avaient pris l'habitude de recruter des Brésiliens qui évoluaient déjà en Europe à l'image de Marquinhos, David Luiz, Thiago Silva ou encore Neymar. Dans l'ère QSI, Lucas Moura, arrivé pour 45M€ en provenance de Sao Paulo en janvier 2013, est le seul joueur recruté dans le championnat brésilien. Avant peut-être Gabriel Moscardo.

Ronaldinho et Rai, les cracks venus du Brésil

Mais c'est une tradition qui s'était perdue. Et pour cause, dans l'histoire du PSG, de nombreux joueurs ont débarqué directement depuis le Brésil. Au total, ils sont 13. Et non des moindres. L'un des plus légendaires est évidemment Rai. Considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du club de la capitale, l'élégant numéro 10 débarque au PSG en 1993 en provenance de Sao Paulo. Et bien qu'il ait connu une première saison plus que poussive, les quatre suivantes resteront dans la légende du club. Autre grand numéro 10 brésilien, Ronaldinho signe également au PSG en provenance de son club formateur, à savoir le Gremio Porto Alegre. Il marquera moins l'histoire parisienne que Rai, mais le Parc des Princes vibre encore en se remémorant ses gestes techniques. D'autres brésiliens arrivés directement depuis leur pays natal ont laissé un bon souvenir à Paris à l'image de Christian (Internacional Porto Alegre) qui a inscrit 28 buts en 71 apparitions au PSG et Paulo César (Fluminense) dont la polyvalence et la qualité technique auront marqué les esprits, notamment grâce à un but fabuleux contre Guingamp. Reinaldo (Flamengo) ou encore Ceara (Internacional Porto Alegre), malgré une erreur mémorable, ont également connu une carrière plus qu'honorable au PSG.

En recrutant au Brésil, le PSG a aussi enchaîné les flops

Difficile d'en dire autant pour tous les Brésiliens qui ont débarqué depuis leur club formateur. Et quand on parle de flops au PSG, impossible de ne pas penser à Everton Santos et Souza. Les deux brésiliens débarquent en janvier 2008 respectivement en provenance du Corinthians et de Sao Paulo, avec de belles ambitions. Mais le fiasco sera total avec seulement 3 matches pour Everton et 17 pour Souza, sans jamais trouver le chemin des filets. Ce ne sont pas les seuls à avoir connu en échec en débarquant au PSG directement du Brésil. Le défenseur central César, qui arrive en provenance de Portuguesa en 1999, ne disputera que 12 matches avant de s'engager avec le Stade Rennais. Enfin, on peut également citer Joel Camargo (Santos), Armando Monteiro (Botafogo) et Abel Braga (Vasco de Gama) qui ont signé au PSG dans les années 1970. Reste désormais à savoir si Gabriel Moscardo confirmera ou non cette tradition.

Articles liés