Ariedo Braida fait le point sur les dossiers chauds du Milan AC. Le directeur sportif italien annonce que les négociations se poursuivent pour Mapou Yanga-Mbiwa et Kaka malgré certains obstacles financiers.
Les supporters du Milan AC attendent toujours les renforts. Après les ventes de Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic au PSG, le club peine à accélérer son propre marché estival et se heurte aujourd’hui à des difficultés financières importantes. Le directeur sportif Ariedo Braida s’est exprimé en détail sur les rumeurs Yanga-Mbiwa et Kaka devant les médias italiens, et les deux pistes semblent actuellement en stand-by.
Mapou toujours dans le viseur
Recalé dans sa première approche pour le Montpelliérain (une offre de 6,5M€), le Milan compte toujours sur son arrivée prochaine afin de renforcer la charnière centrale : « A l’heure où je vous parle, les négociations pour Yanga-Mbiwa sont ralenties mais nous sommes toujours intéressés par le joueur », explique Braida. Interrogé récemment par notre rédaction, Laurent Nicollin s’était pourtant montré relativement clair à ce sujet : « Il est hors de question d’entendre parler d’un départ de Mapou sauf contre une somme qu’on ne peut pas refuser. La somme que j’entends pour l’instant, elle est facilement refusable ». Le calendrier ne joue clairement pas en faveur des Rossoneri qui auront bien du mal à accrocher la signature de l’international espoirs tricolore dans les jours qui viennent.
Kaka, un problème de salaire
Comme nous vous l’annoncions mercredi, Adriano Galliani devrait rencontrer Florentio Pérez le 8 août prochain à New-York pour Kaka. En attendant cet entretien décisif, Ariedo Braida garde espoir : « Nous serions vraiment heureux que Kaka revienne, parce que c’est vraiment quelqu’un que tout le monde aime ici. Sa situation est en stand-by. Nous attendons actuellement de régler le problème de son salaire », explique le directeur sportif qui fait référence aux 10 M€ annuels que touche le Brésilien au Real Madrid. Tout reste à jouer pour le Milan AC dans ce mercato contre la montre qui espère qui s’avère déjà plus compliqué que prévu.
Par Guillaume de Saint Sauveur