Alors que l'UEFA a récemment épinglé plusieurs clubs, dont le PSG, dans le cadre du fair-play financier, l'amende infligé aux Parisiens n'est en réalité par vraiment handicapante puisqu'il s'agit d'un montant prélevé sur les recettes du club en Coupe d'Europe comme l'explique l'économiste Pierre Rondeau.
Après une période de souplesse durant la crise du Covid, le fair-play financier a de nouveau frappé ces derniers jours. En effet, le gendarme financier de l'UEFA a sanctionné plusieurs clubs ces derniers jours dont le PSG qui s'est vu infliger une amende 65M€ dont 55M€ avec sursis. Mais selon Pierre Rondeau, ce n'est pas si important pour le finances parisiennes.
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— le10sport (@le10sport) September 8, 2022
«Ce n’est pas vraiment une amende»
« Ce n’est pas vraiment une amende, car s’ils ne respectent pas le fair-play jusqu’en 2023, ce sera capté sur les recettes de Coupe d’Europe. Mais ils avaient quand même une obligation de dégraisser pour être dans les clous. Cela peut expliquer pourquoi le PSG a accéléré sur les prêts plutôt que de passer par les transferts. Cette épée de Damoclès plane au-dessus de leur tête », assure l'économiste dans les colonnes du Parisien.
Une autre menace pour le PSG ?
Néanmoins, au-delà de l'aspect économique, une autre menace plane sur le PSG qui risque également une « interdiction d'inscription de nouveaux joueurs sur sa liste A lors des compétitions interclubs de l'UEFA », ou pire, à savoir une « exclusion de la prochaine compétition interclubs de l'UEFA pour laquelle ils se qualifieraient. Cette mesure s'applique, sous condition, aux saisons 2024-25 et/ou 2025-26. »