Mercato - PSG : Neymar, Fair-Play Financier… Un front anti-PSG en Europe ? Aulas répond !
A.D.

Alors que le transfert de Neymar fait grand bruit à travers l’Europe, Jean-Michel Aulas s’est prononcé sur l’existence éventuelle d’un front anti-PSG.

Le PSG est-il seul face à l’Europe ? Nasser Al-Khelaïfi et Antero Henrique ont frappé un grand coup lors de ce mercato estival. Avec le recrutement de Daniel Alves et de Neymar, le club de la capitale entre dans la cour des grands. Mais en déboursant 222M€ pour la clause libératoire de Neymar, le PSG se serait mis à dos certaines grosses écuries, le FC Barcelone en première ligne. Lors d’un entretien accordé à L’Equipe, Jean-Michel Aulas s’est exprimé sur l’existence (ou non) d’un front anti-PSG.

«De nombreux présidents de club sont réticents à ce qui a été fait par le PSG»

« Un front anti-PSG chez les grands clubs européens ? Officiellement, non. Nous avons eu une réunion de bureau ce jeudi et Nasser (Al-Khelaïfi) était là. Nous n’avons pas abordé directement le sujet. On l’a fait plutôt en dehors de la réunion. Et ce n’est pas vraiment un front anti-PSG, mais de nombreux présidents de club sont très réticents à ce qui a été fait et ce qui va se faire. Et comme le fair-play financier intervient seulement a posteriori, il n’y a pas grand-chose à faire. J’étais assis entre Agnelli (Juventus) et Bertomeu (Barcelone), donc, oui, j’ai senti un peu d’aigreur, un peu d’envie d’en découdre. N’est-ce pas la résistance réactionnaire de grandes familles face à un nouveau riche ? Non, je ne pense pas. On constate surtout que tout le monde craint une inflation totalement déraisonnable des transferts et des salaires. Ce n’est pas une réaction de défense d’intérêts ponctuels, c’est beaucoup plus large que ça. Vous savez, si le Real (Madrid) voulait absolument Mbappé, il aurait payé le transfert, il pouvait le faire. Mais il a estimé que c’était trop. Mais le PSG ne risque rien, dans un premier temps, au regard du fair-play financier, ni de la part de l’UEFA ni de l’ECA ? Dans le contexte actuel, non, il n’y aura pas de réaction officielle. Mais il y aura des échanges, sûrement », a-t-il développé.

Articles liés