Après un début de saison très moyen, le PSG s’est réveillé contre le Barça (3-2). Un succès qui permet à Laurent Blanc de respirer un peu mieux. Le technicien était au centre des critiques depuis quelques jours…
Le PSG a remporté une victoire de prestige, mardi contre le Barça (3-2). Critiqué depuis plusieurs semaines, Laurent Blanc peut pousser un gros ouf de soulagement. Lors de cette rencontre au sommet, Paris a montré que le club était capable de se hisser au niveau des plus gros clubs européens. Pour Laurent Blanc, les ennuis ne sont toutefois pas finis. Ils ne font que commencer.
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BLANC N’A PAS DE MARGE DE MANOEUVRE
Dans Direct Matin, Pierre Ménès explique que le technicien va être en sursis en permanence : « Blanc est victime d’un mode de fonctionnement assez particulier au PSG, où le président Nasser Al-Khelaïfi entretient des relations d’amitié très étroites avec ses stars du vestiaire». Avant d’ajouter : « La marge de manœuvre de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France est donc très limitée, voire nulle. Il est dans une compétition d’endurance. À chaque accroc, il sera en première ligne. À chaque succès, il retournera dans l’ombre, spectateur du triomphe de ses joueurs ».
BLANC A FORCÉMENT LE MAUVAIS RÔLE
Laurent Blanc a donc forcément le mauvais rôle dans l’histoire. Celui qui pourrait payer pour de potentiels mauvais résultats et celui qui sera oublié lors des grandes victoires. « C’est très injuste, mais c’est très bien payé. Et le jour où la coupe sera pleine, il fera comme Carlo Ancelotti avant lui. Il partira ailleurs. Ou il ira jouer au golf», conclut Pierre Ménès. En fait, ce que Laurent Blanc a gagné grâce au probant succès contre le Barça, c’est du temps… Seulement du temps.