Membre du bureau de l’ECA, l’association des clubs européens, Jean-Michel Aulas s’est exprimé sur la nouvelle réforme du fair-play financier, qui ne plaît pas au PSG.
Selon les dernières informations du Parisien, les futurs nouveaux propriétaires, sous réserve de l’acceptation de leur dossier et de leur business plan, ne seront pas soumis aux strictes règles du fair-play financier durant quatre ans et pourront donc frapper fort sur le marché des transferts. Une future réforme qui, si elle se confirme, ne fera pas les affaires du Paris Saint-Germain.
« JE N’AI PAS ÉTÉ ENTENDU »
« Il existe surtout des défauts que cette réforme ne corrige pas... C’est un peu gênant, mais c’est l’UEFA qui a le dernier mot. Je pense par exemple à la hauteur du déficit maximal autorisé. Nous plaidions pour son maintien à 45 M€. Il a finalement été abaissé à 30 M€ dès la saison prochaine. De la même manière, je poussais en faveur d’une prise en compte des disparités fiscales entre pays. Malheureusement, je n’ai pas été entendu », a tout d’abord assuré Jean-Michel Aulas dans les colonnes du Parisien, avant de parler du PSG.
« LE PSG NE POURRA PAS EN BÉNÉFICIER »
« À ma connaissance, cette réforme ne va profiter qu’à très peu de clubs, ceux qui ont de nouveaux propriétaires qui souhaiteront mettre en œuvre des projets sportifs et économiques afin de retrouver les compétitions européennes et la Ligue des champions en particulier. C’est une niche dans le foot européen. Je pense à l’AC Milan, qui va être racheté par un homme d’affaires thaïlandais. Mais sinon ? Sauf changement de dernière minute, des clubs comme le PSG ou l’AS Monaco ne pourront pas en bénéficier. »