Alors qu’il espérait un allégement des sanctions liées au fair-play financier, le PSG ne devrait pas être concerné par la nouvelle réforme.
Nasser Al-Khelaïfi est loin d’en avoir fini avec le fair-play financier. Gêné dans son recrutement, le PSG comptait sur un allégement cet été pour renouveler un peu son effectif. Une tendance qui s’éloigne de plus en plus selon Le Parisien, qui s’est procuré la dernière version du texte.
LES NOUVEAUX ENTRANTS SEULEMENT CONCERNÉS ?
« L’idée est la suivante : sous réserve de l’acceptation de leur dossier et de leur business plan, un nouveau propriétaire fortuné pourra désormais dépasser assez largement le déficit maximal autorisé sans risquer de sanctions. Cette dérogation sera valable pendant quatre saisons », peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Mais le problème est que cette réforme prévue pour l’exercice 2016/2017 n’est censée s’appliquer qu’aux futurs nouveaux entrants, ce qui n’est donc pas le cas de QSI.
« SI LE QATAR AVAIT INVESTI À MILAN… »
« Le PSG handicapé ? Pourtant, il a tout gagné (rires). Pas en Europe ? Ah oui, c’est vrai. Dommage ! Est-ce que cela va figer la hiérarchie ? Moi, j’ai vu la Juventus en finale de la Ligue des champions cette année, ce qui ne lui était plus arrivé depuis douze ans. La saison dernière, c’était le Real Madrid qui n’avait pas gagné depuis douze ans contre l’Atlético Madrid, absent à ce niveau depuis vingt-cinq ans. Je ne vois pas où ça fige les choses. Mais bon, je sais que ça vous intéresse beaucoup, vous les Français, parce qu’il y a le PSG. Si le Qatar avait investi à Milan, vous seriez bien embêtés en ce moment ! », a lancé Michel Platini mercredi.