Alors que le mercato estival devrait être très mouvementé au sein du PSG, un économiste dresse un constat accablant sur la compétitivité du club francilien sur le marché européen.
Désireux d’attirer Alexis Sanchez durant le mercato estival, le PSG devrait finalement être dépassé par le Bayern Munich ou Manchester City qui présenteraient des arguments financiers plus solides dans ce dossier. Interrogé sur les ondes de RMC, l’économiste et consultant Pascal Perri se confie plus en détails sur l’attractivité du PSG.
« Le marché n’est pas élastique »
« L’an dernier, pour les Big 5, on a dépassé les 3 milliards d’euros en transfert. La Premier League a représenté un tiers du trafic. Il y a un facteur d’inflation. L’argent est décisif, mais il ne fait pas tout, il y a aussi l’attractivité. Et le marché n’est pas élastique. Il y a un top 5 européen, qui peut gagner la C1. Malheureusement, le PSG n’en fait pas partie. A la place d’un grand joueur, j’irais plutôt à Chelsea ou City qu’à Paris. Tant que Paris n’aura pas sportivement dépassé un plafond de verre, son argent sera moins efficace que celui des Anglais, Espagnols ou Italiens… Le PSG doit au moins entrer deux saisons de suite dans le dernier carré. La situation du Qatar ? La tension géopolitique rend encore plus important le PSG dans sa stratégie de soft power. Ils ne sont pas à quelques centaines de millions près, surtout quand il est question d’image », explique-t-il.