Arrivé libre de tout contrat lors du mercato estival à l’OM au moment où Marcelo Bielsa était encore en poste, Yohann Pelé n’a pas eu la carrière à laquelle il a longtemps aspiré par le passé, passant notamment proche d’un départ chez un cador européen.
En débarquant à l’OM cet été en tant que doublure de Steve Mandanda, Yohann Pelé avait bien conscience qu’il disposerait d’un temps de jeu très limité. Ancien grand espoir du football français, le gardien passé par Le Mans, Toulouse et Sochaux a été victime d’une embolie pulmonaire au moment où il nourrissait de grandes ambitions pour sa carrière. D’ailleurs, il serait passé proche d’un transfert chez un cador européen.
Les espoirs envolés de Pelé
Comme l’explique La Provence au cœur d’un entretien réalisé avec le gardien de l’OM, Yohann Pelé aurait été suivi par Arsenal, l’AS Rome ou encore le FC Séville par le passé : « C'est comme ça, je n'ai aucun regret. Je suis resté longtemps au Mans et j'y ai pris beaucoup de plaisir. À Toulouse, ça s'est moins bien passé. Une carrière est faite de hauts et de bas. Mais eux ont peut-être réussi à être plus réguliers et performants que moi. Si j'étais parti à l'étranger, ç'aurait peut-être été différent. Mais on ne peut pas revenir en arrière. J'aurais pu faire mieux, ou moins bien ».
« On apprend à relativiser »
Yohann Pelé revient également sur cette embolie pulmonaire, qui l’avait éloigné des terrais pendant 3 ans et demi : « C'est une expérience de la vie. Ça arrive à d'autres personnes et on n'en parle pas. On fait avec, on apprend à relativiser. Le foot, c'est bien. Mais le plus important, c'est la santé. Je l'ai pris comme une épreuve. Il a fallu bosser pour revenir, j'ai essayé de tout faire. Le plus dur est de trouver un club, car les gens sont réticents par rapport à cette maladie, ainsi qu'au retour sur le terrain. Ils s'interrogent sur le niveau, aussi ».