Mercato - OM : Pourquoi il faut rester prudent concernant les déclarations sur la vente du club
La rédaction

Luc Dayan, ancien dirigeant du LOSC, du FC Nantes et du RC Lens, et homme d'affaires spécialisé dans ce type d'opérations de rachats de club a livré son avis sur le dossier de la vente du club.

« J'ai eu des contacts, rien de formel. Mais, qu'on sache qu'il y a des investisseurs, des fonds souverains qui sont intéressés par l'aspect immobilier de la cession de l'Olympique de Marseille. Des pays du Golfe ? Oui, je crois qu'il y a des gens qui sont intéressés par un investissement de cette nature, effectivement dans les pays où il y a beaucoup d'argent. » Mercredi, le candidat PS à la mairie de Marseille, Patrick Mennucci, confirmait son discours concernant une éventuelle vente du club. Méfiance selon Luc Dayan dans des propos accordés au Phocéen.

« UN IVESTISSEUR NE PASSERA PAS D’ABORD PAR DES POLITIQUES »

« Je pense que s'il y avait des contacts, cela passerait par la banque d'affaire de Margarita Louis-Dreyfus, et pas directement par des politiques. En général c'est dans un deuxième temps. Je ne dis pas que ce n'est pas un temps important, car il faut toujours que le maire de la ville soit informé, mais ce n'est pas directement au maire, ou au futur maire que l'on s'adresse pour reprendre un club. Si réellement il y a un groupe important qui décide de se positionner sur la reprise de l'OM et s'il est sérieux, il ne procèdera pas comme ça. »

« LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE N’EST PAS TRÈS STABLE »

D’autres éléments font dire à Luc Dayan que la vente du club n’est pas encore imminente : « Et ce n'est pas la vente éventuelle du stade et du foncier qui va changer la donne. C'est un élément périphérique. Il manque actuellement beaucoup d'éléments pour reprendre des clubs de foot en France, Y compris l'OM, car on ne sait pas ce qui va se passer à l'issue de l'appel d'offre de la Ligue. Le système économique n'est pas très stable, et l'actionnaire, pour en revenir à l'OM, déclare qu'elle n'est pas vendeuse. Bref, il y a beaucoup de gens qui parlent, et les principaux intéressés ne parlent pas, à supposer qu'ils existent. »

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