Mercato - OM : Poulmaire annonce la couleur pour la succession d’Eyraud !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Conseiller de Frank McCourt lors de la reprise du club par l’Américain en 2016 et proche de l’un de ses fils, Didier Poulmaire apparaît comme un candidat crédible pour une éventuelle succession de Jacques-Henri Eyraud, fragilisé par les résultats de l’OM. Mais l’avocat d’affaires se montre clair à ce sujet.

En cette période de crise, personne n’est à l’abri à l’Olympique de Marseille. Si RudiGarcia est actuellement la cible des supporters, Jacques-Henri Eyraud pourrait également subir les conséquences de cette terrible série que traversent actuellement les Phocéens. Même si le président de l’OM n’aurait pas été recadré par FrankMcCourt lors de sa dernière visite à New York, la présence de Didier Poulmaire, proche de l’un des fils McCourt, dans l’entourage marseillais fragilise la position d’Eyraud. Mais à en croire l’avocat d’affaires, intégrer la direction de l'Olympique de Marseille n'est pas à l'ordre du jour.

« La présidence de l'OM n'entre pas dans mes plans »

« Devenir dirigeant de l’OM ? Non, ce n’est pas mon rôle. Je ne l'accepterais pas plus que je ne l'ai accepté au moment de l'initiation du deal… Je n'ai jamais manifesté ce souhait d'entrer à la direction de l'OM. Ce n'est pas mon travail au quotidien », a expliqué DidierPoulmaire, qui ne souhaite pas non plus prendre la succession de Jacques-Henri Eyraud. « Cette idée ne m'a jamais traversé l'esprit. La présidence de l'OM n'entre pas dans mes plans. Il y a trop d'enjeux. Mes activités actuelles sont incompatibles avec la présidence d'un club. Je siège au TAS. J’ai participé à la création du SEC (Sport Executive Club, un cercle de réflexion). Tout ça me plaît. Ma place est au service des acteurs du sport, du foot et pas que d’un club. Il y a des modèles à développer. Celui des clubs est amené à vite évoluer. Un club peut être acteur de la vie économique et sociale. C’est ce qui m’intéressait aussi à l’OM à travers les supporters et un projet de socios », a-t-il confié dans les colonnes de L'Equipe.

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